Le président du MSP, Abderrazak Makri, est revenu aujourd’hui lundisur la décision de son parti de voter «Non» au référendum sur la révision de laconstitution le 01 novembre prochain.
Dans une conférence de presse qu’il a animée au siège du MSP,Makri a motivé la décision du Majliss Echoura (conseil consultatif) par le faitque la mouture finale de la constitution «n’est pas consensuelle» et quela commission qui l’a élaborée n’est pas représentative».
Et pourboucler la boucle, Makri rappelle que le projet a été adopté par «lesdéputés de la majorité favorable au pouvoir».
Abderrazak Makri argue également du fait que les propositions deson parti n’ont pas été prises en considération, notamment a-t-il précisé, «cellesrelatives à la nature du régime et la désignation d’un chef du gouvernementissu de la majorité».
Aussi, le chef du mouvement islamiste, relève l’existence de «dispositionempoisonnées qui menacent l’identité nationale à l’instar de la neutralité del’école».
Makri a en outre dénoncé le maintien de l’article 67 régissantles fonctions supérieurs de l’Etat et qu’il a qualifié de «blague».
Pour autant et malgré ses réserves, le MSP par la voix deson président, appelle les algériens à se rendre «massivement» aux urnespour…rejeter le projet de loi de révision de la constitution.
CurieusementAbderrazak Makri pense que ce projet devant donner naissance à la «nouvelleAlgérie» de Tebboune et qui est rejeté par tous les partis progressistes etlaïcs à l’instar du RCD, du FFS, de l’UCP et du PT, arrange en réalité cespartis.