Au lendemain de la décision deson Conseil national de participer aux prochaines élections législatives etlocales, le premier secrétaire du FFS, AbdelmalekBouchafa, a animé samedi en fin de matinée, au siège du parti, un point de presse pour expliquer les raisonsqui sont derrière l’option d’aller aux législatives.
Au préalable, il aévoqué la situation des militants du parti à Ghardaïa, qui font actuellement, dénonce-t-il, l’objetde poursuites judiciaires. Il fustigera aussi le harcèlement dont ils sont les cibles,rappelant que "ces actions, visent fondamentalement à déstabiliserle FFS, qui compte une large base dans cette wilaya."
Aziz Bahloul, membre de ladirection collective du parti, prendra ensuite la parole pour donner lecture de la résolution politique du Conseil national. Il rendra d’abord un hommageaux militants du parti pour leur « vigilance » et leur « mobilisation », par rapport à ce qu’il a qualifié de « campagne médiatique haineuse qui aciblé le parti ces derniers jours », à la lumière de l’affaire du députéHalet.
Aziz Bahloul annoncera dans lafoulée, la décision du parti de faire du 23 décembre une date anniversaire à célébrerchaque année, en hommage à Hocine Ait Ahmed pour "donner un prolongementà ses idées et perpétuer son combat."
L’intervenant en arrivera enfin à l’essentiel,c’est-à-dire la participation du parti aux échéances électorales. Il commencepar pointer la situation de « statut quo », et ce qu’il qualifie ausside « gouvernement illégitime, incapable de résoudre la crise qui menace lastabilité.»
Revenant sur le vote, ilindiquera qu’il a été précédé d’un «large débat démocratique, et la décision est prise à l’unanimité.»
Le dirigeant du FFS explique lechoix de la participation par la volonté de son parti de «défendre l’idéedu consensus national." Pour défendre aussi les intérêts sociaux destravailleurs et des couches sociales défavorisées, devant les menaces que faitpeser sur eux la politique du gouvernement.
Aziz Bahloul appelle déjà les militants« à se mobiliser et à mobiliser les citoyens autour de ce projet de consensusnational, pour créer une dynamique citoyenne.»
S’agissant de l’affaire Rachid Halet,Karim Bahloul expliquera que le député « est convoqué àtrois reprises pour s’expliquer, il arefusé en ne reconnaissant pas la légitimité des institutions, il croitbénéficier de l’impunité, or au FFStout le monde est logé à la même enseigne qu’on soit simple militant oudirigeant.»