Le parti Justice et Développement(El Adala) d’Abdellah Djabballah ne ménage pas ses critiques à l’égard desautorités dont il récuse totalement la démarche politique qui est entrain d’être mise en œuvre.
« La démarche mise en œuvre pourfaire face à la réalité imposée par le Hirak populaire et pacifiste, àcommencer par la présidentielle , la révision constitutionnelle et puis lerecyclage des partis qui ont été les piliersdu régime de Bouteflika, qui ont produit la corruption, n’est pas de nature àrestaurer la confiance perdue entre lepeuple et les autorités », pointe le communiqué qui a sanctionné a réunion dubureau exécutif du parti.
Le processus de révision en coursne trouve pas non plus grâce aux yeux du parti de Djabballah qui appelle le président à « changer lacomposante de la commission pour unecomposante plus consensuelle et plus représentative ».
« Les autorités sont aujourd’huiinterpellées à reconsidérer laméthodologie de révision de la constitution qui doit faire l’objet d’undialogue et des consultations avec les acteurs politiques représentatif de lasociété, loin de la politique du fait accompli et des méthodes éculées », recommande El Adala .
Le parti qui reproche de façonplus générale au pouvoir de « n’avoir pas su créer un climat propice pour une large participation des algériens àun processus réel qui répond auxrevendication du peuple exprimées dansles slogans criés pendant les marches populaires, cherchant, au contraire, à imposerun agenda unilatérale qui met à la marge les choix du peuple ».
La même tonalité critique sur leplan économique du parti de Djabballah qui met en garde contre « latentation de puiser dans la poche descitoyens sans réfléchir et recourir àdes solutions bureaucratiques faciles et inefficaces ».
« Risque d’élargissement ducercle de la pauvreté » redoute encore El Adala qui met en garde contremet en garde contre les conséquence se la réduction du budget de fonctionnement,dans le cadre de la li de fiance complémentaire, que ses députés, pour rappel,n’ont pas voté.