Abdelkader Messahel, actuellementen visite à Paris est intervenu mardi sur le plateau de la chaîne de télévisioninternationale France 24 pour répondre aux questions sur l’Algérie et plus généralement sur la région. Compte rendu.
La sortie sur le terrain lundi duprésident Bouteflika pour inaugurer la mosquée Ketchaoua et la station du métrode la place des Martys a permis au journaliste d’embrayer les activités duprésident et sa capacité « à diriger ».
« Le président Bouteflika assurenormalement ses activités, il reçoit régulièrement, les hôtes de l’Algérie, ilsuit de près tous les dossiers, tous les dossiers réplique le ministre desAffaires étrangères.
A la question du journaliste de « quidécide en Algérie ,», la réponse de Messahel : « C’est leprésident Bouteflika qui décide, je suis bien placé pour vous le dire, je suisen contact avec lui, je reçois ses instructions. Quant à son frère, c’est unconseiller comme les autres ».
Quant à sa candidature pour uncinquième mandat, « la décision lui appartient », tranche le MAE quiajoute que « ce ne sont pas les commentateurs, mais le peuple algérien quidécide », en réponse à la question du journaliste qui parle d’ « oppositionau cinquième mandat ».
Abdelkader Messahel est égalementinterrogé sur l’affaire des moines de Tibhirine pour dire qu’il « y a euune collaboration totale entre les justices algérienne et française sur cetteaffaire ».
Pour le MAE algérien, aujourd’huion en est plus dans le « qui a tué », les résultats des dernièresexpertises ont répondu à la question, mais dans la préparation de labéatification des sept moines qui aura lieu à Oran.
L’Algérie a pris attache avec laVatican, dans le cadre de la préparation de cette cérémonie religieuse, ajouteMessahel qui n’a pas exclu la présence exceptionnelle du pape François à Oran, pour l’occasion.
Au sujet de la question du Saharaoccidental, le chef de la diplomatie algérienne a réitéré la positiontraditionnelle de l’Algérie, à savoir un soutien total au principe d’autodéterminationdu peuple saharaoui dans le cadre des résolutions pertinentes de l’ONU.
S’agissantdes dernières déclarations du souverian marocain, menaçant de reprendre la guerreet à la question de savoir si l’Algérie craignait une escalade dans la région Messahel,laconique répond : « que chacun assume ce qu’il dit ».