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80% des entreprises sont impactées par la crise du COVID-19, selon le FCE

04-05-2020 15:51  Amel Benabi

C’est un véritable signal dedétresse qu’a envoyé aujourd’hui lundi, le président du Forum des chefs d’entreprises, (FCE) Sami Agli, auxpouvoirs publics s’agissant de la situation des entreprises algériennes.  

«La situation des entreprisesest extrêmement difficile avec la conjonction de la chute des cours du pétroleet les implications de la crise sanitaire qui impacte 80% dont les chiffresd’affaires ont subit une chute sans précédent». C’est le triste constat qu’a dressé ce lundi  le patron des patrons,l’invité dela radio chaine 1.

Pour Sami Agli, les pouvoirspublics doivent aider les entreprises à traverser sans trop de casse cettepériode, à travers notamment, plaide --il, des crédits sans intérêt «poursauvegarder les emplois».

Dans le même ordre d’idées,le chef du FCE estime que le gouvernement devrait «accompagner» les entreprisestouchées par l’épidémie du coronavirus, et «accélérer le passage à un nouveau modèle économique basé sur lalibéralisation des investissements, la levée des restrictions bureaucratiques,la numérisation et laréforme du système bancaire».

Une réforme qui systèmebancaire qui passe selon lui par l’absorption de la masse monétaire qui circulesur le marché parallèle qui se situerait  entre 60 et 80 milliards de dollars.

Toujours au registrefinancier qui intéresse le plus les patrons, le successeur d’Ali Haddad, appuieet «l’ouverture de nouvelles fenêtres de banques islamiques» qui vont d’aprèslui capter  une masse monétairethésaurisée  non négligeable qui serainjecté dans le circuit économique.

L’invité de la radio chaine 1 a par ailleurs, applaudi les décisions prises dimanche par le président de la république, lors du Conseil des ministres, notamment l'augmentation du salaire minimum garanti à 20.000 dinars etl’annulation de l’Impôt sur le revenu global (IRG) pour les salaires inférieursà 30.000 qui vont dans le sens de la justice sociale.

Pour autant, ce petit effort social,risque d’être vite «bouffé», par les risques inflationnistes qu’induit lapandémie du COVID-19 surtout si elle venait à s’étaler dans le temps. Descentaines de  petites et moyennesentreprises ont dû mettre la clé sous la porte dans les quatre coins dupays et dans tous les secteurs.

Même les grandes compagnies publiques etprivées souffrent terriblement des contrecoups du confinement de leurs employéset la cessation totale de plusieurs activités. 



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