La date du 3 juin marque chaque année  le 46èmeanniversaire de la mort de Messali Hadj, rappelé à Dieu en  1974, à l’âge de 76 ans, après avoir consacréplus d’un demi- siècle de sa vie à la lutte pour le combat de  l’indépendance de l’Algérie.

En raison des contraintes liéesaux mesures contre le Coronavirus, la traditionnelle cérémonie dédiée à cetanniversaire n’est pas possible, mais ses partisans n’ont pas pour autant  oublié, en rappelantson combat et son poids dans le Mouvement national qui a conduit à l’indépendancedu pays.

« Enfermé dans diversprison en France en Algérie,  exilé auCongo Brazzaville, interdit  de séjour enFrance, en Algérie il consacra plus d'un demi-siècle de sa vie au réveil de laconscience et à l'organisation du peuple algérien dans divers partis :"l'ÉtoileNord-Africaine, le P.P.A (Parti du Peuple Algérien), le M.T.L.D, l'OS, le M.N.A puis le P.P.A. », résume Ali Agouni, un des militants du PPAencore en vie qui a côtoyé « Sid El Hadj », comme il  l’appelle par déférence.

Ali Agouni met un point d’honneur à commémorer avec les militants chaque date quirappelle le parcours du « père fondateur du nationalisme algérien »,estimant qu’il s’agit d’un « devoir de mémoire », tout en réclamant "laplace qui lui revient dans le panthéon des personnalités qui ont forgé le récit national".

Il revient par ailleurs à lacharge pour demander aux autorités du pays « la reconnaissance de tous lesmilitants du Mouvement national qui ont donné le meilleur d’eux même aux côtéde Messali Hadj pour arracher l’indépendance de l’Algérie ainsi que l’agrémentdu PPA pour le mettre au service de lajeunesse qui  besoin de cadre, deréférents et de figures pour « construire une Algérie démocratique,pluraliste et fraternelle ».

« Dors en paix très cher MESSALI HADJ, vous avezaccompli jusqu'au bout la mission que vous avez consacrée au glorieux peuplealgérien, l'histoire dira que vous avez été le père du nationalisme algérien »,conclut Ali Agouni.