Deux autres géants de l’épreuve vonttenter de composter leur billet en quarts de finale de la Champions’ League, cesamedi à 20h00 (HA).
Suivront-ils le sort de leur homologues du même acabit, le REALMadrid et la Juventus de Turin, court-circuités, hier, par Manchester City etun O.Lyon tous crocs dehors ? Peu évident. Surtout pour le Bayernde Munich qui part avec un matelas de confort de trois buts à zéro d’avance surson adversaire du jour, Chelsea.
De fait l’on imagine mal le clublondonien, qui avait déjà fléchi sur les dernières rencontres de la PremierLeague, buvant le calice jusque la lie en concédant la ‘’Cup’’ à Arsenal il y adeux semaines, renverser la vapeur de par une ‘’remontada’’ improbable ;de surcroit, face un football où la rigueuret la discipline est la plus prononcée.
En fait, pour le club munichois,champion d’Allemagne, il s’agit de terminer le boulot entamé à Stamford Bridgeen mars écoulé. Mais pas seulement car son buteur attitré, RobertLewandowsky(11 buts dans l’épreuve), aura à cœur de se consoler d’un éventuelBallon d’Or, annulé désormais, en accentuant son avance au classement desbaroudeurs de la C1.
Vient ensuite ce Barcelone- Naples,soldé à l’aller par un match nul 1-1. Donc un précieux but à l’extérieur pourles Catalans, sensé constituer une bonne option pour eux de filer en quarts de finale.
Mais si une option reste largementplausible, il reste que le cauchemar enduré cette saison, sur le terrain etdans le vestiaire Blaugrana, menace de déteindre sur une telle partie décisiveet une fenêtre qui permettrait à Quique Setien et ses hommes de recoller lesmorceaux d’un édifice vacillant.
En d’autres temps, un match commecelui de ce soir aurait constitué une simple formalité pour les Culés, mais pasaujourd’hui. La machine à jouer et à gagner agrincé très fort, perdant coupe et championnat dans un parcours où il y eutplus souvent de bas que de haut.
Il en reste seulement un homme-génie,et sur lequel tous les regards seront a nouveau braqués ce samedi, pour releverun défi colossal : aller chercher un titre qui les fuit depuis 2015. Un graal à atteindre si et seulementsi Lionel Messi revêt l’habit de l’extra terrestre qui ressurgit aux momentsles plus creux de l’équipe ‘’Azulgrana’’.
Car, il n’est point à se leurrer, l’expériencetoute récente démontre clairement ni Griezmann, en passe de constituer un bide,ni Suarez, irrégulier et toujours maladroit dans le jeu, ne son à même desuppléer l’astre argentin quand celui-ci décline.
Match difficile en perspective ?Napoli débarque au Camp Nou avec laferme intention d’ »écrire l’histoire » comme vient de tonner son coach,Gennarro Gattuso, en dépit de l’absence vraisemblable, de son fer de lanceInsigne, revenant de blessure. La hargne de Mertens devant et l’intransigeancede Koulibaly derrière, passant par Fabian Ruiz confère aux ‘’Partenopei’’ unstatut d’équipe à respecter et à surveiller comme le lait sur le feu, toute unepartie durant !