Que ça covide. Que ça flambe aumarché. Que ça se désole sur un dinar qu’on n’aurait plus.
Que ça hirake tout en lyrisme etvertus. Que ça vante à tue-tête solidarité et fraternité. Dans une rengaine surannée-éculée
Que ça prêche le bon mot du civismeet de la sobriété. De l’imam le plus saint au faux dévot le plus vrai.
Rien ne s’y fait avec ces indécrottables de nous autres.
Quand il s’agit de faire la guerre-sainte ?- en mois sacré à tout achalandage. Pour peu qu’il porte ce nom.
Faire la guerre à ‘’l’autre’’ -surtout-pour un p’tit coin de parking. Ou une place dans la queue-leu-leu.
C’est arrivé dans le ‘’day before’’.
Attendre le ‘’day after’’. Le filmsurréaliste qui donne l’avant- goût de nos tribulations- de nous autres indécrottables-une fois qu’on jeûne.
‘’Sahha siyamkoum’’ quand même !Du moins, à ''celui qui peut'' !