Un grand nombre de journaux, dontle tirage est assuré par les imprimeries étatiques, ont été rendus destinataires, enfin de semaine dernière, de mises en demeure fermes pour « s’acquitter sans délai »de leur dettes.
Des dettes se chiffranten centaines de milliards de centimes qui constituent un manque à gagnerconsidérable pour ces imprimeries pour lesquelles « l’Etat ne dépensera plusun dinar. » La crise économique étant passée par là !
Les mauvais payeurs sont tenus d’apurerleur ardoises sous peine de voir la justice, ordonner « l’arrêt immédiat de leur tirage », voire la saisie des biens appartenant à leurs responsablesphysiques.