Au moment où la direction du groupe de médias Ennahar invite le cheikh émirati, Wassem Youcef, qui prône un Islam de modération, les salafistes algériens s'en offusquent et menacent de mort Anis Rahmani, le PDG du groupe éponyme.
Un sympathisant de la mouvance criminelle Daech, âgé de 17 ans, originaire de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, dénommé Abdelmoumen Tabakhi, avait menacé d’égorger le PDG du Groupe Ennahar en postant sur son compte Facebook la menace suivante « Anis Rahmani sera égorgé ».
Anis Rahmani a évidemment déposé plainte, et après investigations des services de cyber-criminalité, l'individu a été arrêté et a reconnu les faits sans se démonter avant d'être présenté devant la justice.
Entre temps, l'administration du réseau social Facebook avait fermé le compte Facebook dénommé « Moumen Tabakhi Tabakhi » à cause des menaces de mort postées par l'individu en question et des messages de sympathie et de soutien à Daech.
Ce mercredi, colère et consternation au sein du groupe Ennahar quand ils ont appris que l'auteur des menaces de mort a été remis en liberté sur ordre du juge des mineurs du tribunal de Bir Mourad Rais (Alger).
En effet, c’est Anis Rahmani qui en fait l'annonce sur son compte Twitter : « le juge des mineurs chargé de l’enquête sur l’affaire du Daechi qui m’a menacé a décidé de le libérer », avant d’ajouter, certainement à l'adresse de tous ceux qui n'ont toujours pas mesuré le grave danger de la mouvance criminelle et extrémiste, « endiguer le terrorisme nécessite une prise de conscience dans toute la société. »