Le gouvernement va examiner prochainement une nouvelle loi sur les hydrocarbures et elle devra être avantageuse pour les investisseurs étrangers, particulièrement ceux qui investissent dans les énergies non-conventionnelles.

C'est ce qui ressort des déclarations faites par le Président-Directeur Général de la compagnie nationale Sonatrach, en marge d'une visite d'inspection effectuée mercredi à la raffinerie de Skikda, où des travaux des rénovation sont en cours.

"Tous les pays font des lois qui ont pour objectif d'attirer les idE, cela est d'autant plus vrai dans les hydrocarbures qui rapportent des montants financiers très importants. C'est la seule manière d'attirer les investissements", a soutenu Zerguine qui n'a pas manqué d'évoquer la compétition constatée actuellement entre les pays producteurs, notamment dans l'exploration.

L'Algérie est condamnée à se positionner dans cette compétition pour capter le maximum d'investissement dans l'énergie, a indiqué le PDG de Sonatrach qui a parlé, après un moment d'hésitation, d'avantages fiscaux au profit des investisseurs étrangers qui acceptent de développer des sources d'énergie non-conventionnelles.

Ces avantages s'expliquent par les investissements importants nécessaires pour le développement des énergies non-conventionnelles, ainsi que par les risques de pertes dans l'exploration, affirme Zerguine qui précise que "l'exploration dans les hydrocarbures est un domaine très risqué si on considère qu'une seule découverte peut être réalisée sur cinq périmètres explorés. Il y a des pays où seulement une découverte est réalisée sur dix blocs explorés".

Il s'agit donc pour l'Algérie de comprendre que les risques pris par les entreprises étrangères dans l'exploration ont un prix à payer et les avantages fiscaux envisagés seront à même d'attirer les investisseurs que tous les pays producteurs se disputent.