L’Algérie, qui affiche une "bonne soutenabilité financière", devrait engendrer un "afflux"’ d’investissements étrangers en Algérie, selon le directeur général de la filiale algérienne du groupe international HSBC Bank, Rachid Sekak.
Animant un point de presse ce mardi à Alger, il a estimé qu'avec "la conjoncture difficile à l’international, l’Algérie apparaît comme un relais de croissance pour les multinationales et on peut même anticiper un afflux d’investissements étrangers en Algérie".
Selon Sekak, la politique financière menée par l’Algérie, notamment la politique de gestion du taux de change, a permis au pays d’être "naturellement protégé par rapport à ce qui se passe dans le monde".
Interrogé sur une éventuelle répercussion de la crise économique mondiale sur les besoins de financements des entreprises algériennes, M. Sekak a répondu que "nous n’avons jusqu’à présent constaté aucune conséquence dans ce sens, ni négative, ni positive".
Le DG de la filiale algérienne du groupe international HSBC Bank a indiqué que les augmentations salariales en Algérie ont eu "un effet positif sur les entreprises, en boostant la consommation de leurs produits".
Dotée d’un capital de 11,3 milliards de DA, la filiale algérienne de HSBC, une des premières banques d’affaires dans le monde, a démarré ses activités en Algérie en 2008. Elle compte actuellement 2.500 clients dont 240 entreprises.