Ce qui s'est passé lundi dans les locaux d'El Moudjahid est une tache noire et indélébile qui marquera à jamais le combat d'arrière garde de certains fils de Chahid.
Heureusement que tous les enfants de nos glorieux martyrs ne font pas partie de ces chiffonniers qui ont souillé les mémoires de leurs valeureux géniteurs. On aurait aimé ne pas citer les noms de ces fils de Chahid qui n'honorent pas les réputations et les sacrifices de leurs parents.
L'histoire de l'Algérie ne retiendra pas les noms des sieurs "Tayeb El Houari et Hadj Mokhtar Abdelkader". Elle ne dispose pas de tiroir pour "caser" les noms de cette engeance qui ont donné une triste image de la famille dite "révolutionnaire".
Les français et même les harkis vont rire sous cape quand ils verront cette vidéo odieuse (qui n'est pas encore diffusée sur le net) montrant une séance de pugilat ponctuée d'échanges de noms d'oiseaux entre les deux (i) responsables de l'organisation nationale des enfants de Chahid (ONEC). Un sigle qui a été honteusement vidé de sa substance depuis ce lundi noir.
Tel père mais pas tel fils...
Les deux "boxeurs" ont échangé des coups pour qui aura "l'honneur" de déclamer sur la tribune d'El Moudjahid (encore un autre symbole bafoué...) le soutien de l'organisation à deux têtes au candidat Abdelaziz Bouteflika ! Les journalistes et les organisateurs de l'événement présents n'en croyaient pas leurs yeux et leurs oreilles. Et pour cause ! Le tristement célèbre Tayeb Belhouari qui a mangé à tous les râteliers et son concurrent de circonstances qui veut sa part du gâteau, on orchestré l'une des scènes les plus déshonorante de la glorieuse révolution.
Leur vil forfait au siège d'El Moudjahid est inversement proportionnel aux sacrifices de leurs parents martyrs. On s'en doutait, les images de ce duel à coups de poings et de chaises déchireront à coup sûr la Toile. Les algériens seront terriblement choqués par le spectacle. Quand aux nostalgiques de l'Algérie Française ils apprécieront comme il se doit ces tristes images des "fils de la Toussaint" se bagarrer comme des coqs pour qui aura l'insigne "privilège" de se prosterner face au candidat Bouteflika.
Encore que, ce soutien tardif ne traduit aucunement des convictions politiques. Il est censé exprimer un ralliement de dernière minute d'un Tayeb El Houari qui a cru un temps que Bouteflika c'était fini et qu'il fallait enfourcher le cheval de Benflis. Mais ce grand amateur des mamelles du système est tombé bien bas cette fois. Et c'est peut être la seule "belle" image à retenir de son énième retournement de veste.
"Heureux les martyrs qui n'ont rien vu" a écrit lucidement Bessaoud Mohand Arav.