Bonnesconsciences que les nôtres !
Au mieux, ons’apitoie. Au pire on s’indiffère. Au pis, on condamne.
Postureindigne devant ce désastre incommensurable qui fait qu’un homme- et maintenantdes mômes et des familles- jouent leurs vies dans des drames en haute mer.
Dans unequête désespérée d’un Eldorado qui n’a jamais existé !
Qui futjamais hanté par la pensée dernière du pauvre hère, rendant l’âme dans lesténèbres des eaux et de la mer ?
Un flashd’agonie où perce le sourire réchauffant d’affection de la mère ou les rides duvisage buriné du père. Ou encore la complainte de cette terre aux splendeurscachées, qu’il fuyait. Triste et endeuillée qu’elle perdît une racine de lasienne.
Sais-tuseulement bonhomme qu’avec ta mort, au fond de la grande bleue, tu as tué tamère, ton père et ta terre que tu fuyais.
Et nosconsciences, aussi !