L'équipe nationale de football affrontera demain dimanche au stade Mohamed V de Casablanca son homologue libyenne pour le compte du dernier tour aller qualificatif à la coupe d'Afrique des nations (CAN-2013).
Si les uns et les autres supputent sur fonds d'inquiétude sur le onze que le coach Halilhodzic va aligner à l'occasion de cette empoignade, notamment en ce qui concerne les incertitudes qui planent sur la charnière centrale et le poste de gardien de but.
Le sélectionneur national interrogé sur la question n'a pas été très bavard mais a tenu à montrer qu'il maîtrise la situation, malgré la mauvaise passe que traverse sa défense centrale (blessure de Bougherra, retraite de Yahia, en plus des récents bobos de santé de Carl Medjani) et son gardien de but attitré Mbolhi, en manque de compétition.
"J’ai une idée précise sur le onze qui débutera le match face à la Libye. Mais ne comptez surtout pas sur moi pour vous la donner", a déclaré Halilhodzic à l’APS à son arrivée à Casablanca.
Tout est clair dans la tête du coach bosniaque qui préfère faire durer le suspens et semer ainsi le doute dans l'esprit de ses adversaires du jour. Des adversaires qu'il ne faut surtout pas sous-estimer, avertit Vahid Halilhodzic pour qui il faut deux supers matchs (aller et retour) pour arracher la qualification à la CAN-2013.
Pour maintenir le suspens sur l'équipe type qu'il va aligner demain à 18h00, Halilhodzic est allé jusqu'à refuser de répondre à des questions sur le cas de Carl Medjani, malade, et l'identité du gardien de buts qui sera aligné à Casablanca.
Si Halilhodzic est méfiant et stratège, les joueurs de l'équipe nationale n'ont pas manqué de montrer leur détermination à bien négocier ce tour crucial, notamment pour ceux de la nouvelle génération qui n'ont pas fait le mondial 2010 au pays de Mandela. Une nouvelle génération condamnée à participer à la prochaine CAN, "très bénéfique sur le plan moral", selon le coach.