Le groupe médiatique Haddad vitactuellement un grand malaise interne, conséquence d’une crise financière dontfont les frais les travailleurs, journalistes, techniciens, administratifs,agents de sécurité et autre petites mains.  

Depuis 4 mois, ces travailleurs n’ontpas touché un sou vaillant, alors que la plupart sont des pères de famille et d’autres habitant en location chez des hébergeurs privés qui les menacent d’expulsion.

Un certain nombre de journalistes,n’en pouvant plus de travailler pour la gloire, ont misla clé sous le paillasson, après avoir réussi à se « caser »ailleurs.

Mais ce n’est pas tout le mondequi a cette chance, dans un secteur de la presse, lui-même en plein maelström.

Outre le retard dans le versementdes salaires, une fatalité intégrée par les travailleurs, qui n’ont pas oùaller, il y a aussi les conditions de travail pour le moins « humiliante »avec cette pointeuse imposée aux journalistes qui sont considérées comme destravailleurs d’un chantier en BTP.

C’est le sentiment de plusieursjournalistes et travailleurs rencontrés aujourd’hui au siège du groupe à SaidHamdine.

« Nous ne sommes pas payés depuis4 mois, mais nous avons appris que le patron du groupe a donné un chèque d’unmilliard à l’équipe d’Annaba après son accession en ligue 2 du championnat »,nous révèle un journaliste sous le sceau de l’anonymat. Une information quireste néanmoins à vérifier.