Les anciens Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia entendus hier, jeudi 16 mai, par le Procureur de la République du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) risquent d'avoir de sérieux problèmes dans les jours ou les semaines qui viennent.

En effet, de graves accusations pèsent sur les deux hommes ; d'abord Ahmed Ouyahia qui est accusé d’avoir « bénéficié d’avantages non justifiés dans le domaine des marchés publics, d’avoir tiré profit de l’influence d’agents publics, d’avoir bénéficié indûment d’avantages fonciers et de financer implicitement des partis politiques.

Quant à Abdelmalek Sellal, il est accusé d’octroi d’indus avantages, d’abus de fonction et d’utilisation illégale de l’argent public.

Amar Tou, Abdelghani Zaâlane et Karim Djoudi sont accusés de dilapidation des deniers publics, d'attributions de marchés onéreux et d’octroi d’indus avantages. Concernant Zaâlane la justice ne s'est pas encore penchée sur sa gestion lorsqu'il était à Oran où de nombreuses irrégularités et octroi d'indus avantages ont été accordés notamment à Ali Haddad.

Quant l'ex-Wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, et le wali d’El-Bayadh, Djaffar Djamel, ils font face aux accusations d’abus de fonction et d’utilisation illégale de l’argent public.

Ali Haddad enfin est accusé d'avoir bénéficié de manière indue de marchés publics, d'avoir bénéficier de manière indue d'assiettes foncières et d'avoir financé avec de l'argent occulte des partis politiques.