Face aux fausses informations qui prennent de plus en plus d’ampleur sur le net, Google et Facebook annoncent le lancement d’outils pour lutter contre ce fléau.
Les internautes sont inquiets face aux fausses informations, ou « fake news », qui pullulent sur le net. On a pu s’en rendre compte notamment lors des élections américaines. Ce genre d’infos mensongères, incomplètes ou encore fantaisistes ont certainement jouées un rôle dans l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Les deux géants que sont Google et Facebook ont décidé de réagir en mettant en place des outils de signalement.
Facebook et certains médias s’allient contre les fausses informations
Les informations publiées sur les réseaux sociaux ne sont pas forcément à prendre au pied de la lettre. Les fausses informations y sont aussi relayées et prennent parfois des proportions exagérées. Facebook vient de dévoiler son initiative pour lutter contre cette désinformation.
Le réseau social va mettre à disposition de ses membres un outil permettant de signaler un contenu susceptible d’être de la désinformation. Ensuite, il fera remonter cette information auprès de plusieurs médias français au nombre de huit : L’Express, l’AFP, France Médias Monde, BFMTV, France Télévisions, Le Monde, 20 Minutes et Libération. Si cette information est qualifiée de fausse par au moins 2 de ces médias, les internautes en seront informés via un petit pictogramme affichée sur la publication. L’utilisateur pourra alors cliquer sur ce lien pour connaitre de quoi il en retourne.
Les auteurs de la publication ne pourront toucher d’éventuels revenus publicitaires et si le membre du réseau social partage cette info, elle portera l’avertissement « contesté par des tiers ».
Google va également lancer son propre outil
Google, en association avec First Draft News, a également annoncé le lancement de son outil de signalement. 17 rédactions auront ainsi la charge « d’identifier et vérifier les contenus qui circulent en ligne, qu’il s’agisse de photos, de vidéos, de commentaires ou de sites d’actualités », indiquait le géant américain dans un communiqué. Ces médias pourront mener leur propre enquête sur les contenus douteux remontés par les internautes. Ces deux dispositifs sont actuellement en phase de test.
(begeek)