Amar Ghoual a porté samedi sa casquette de chef de parti politique en réunissant son bureau politique à Alger. Une occasion pour lui de faire une nouvelle fois l’éloge du consensus national, en écho à la démarche du FFS.
Comme Bensalah, vendredi, Ghoul abordera largement le projet de révision constitutionnelle en invitant la classe politique à y contribuer à travers des propositions. Pour Ghoul, l’amendement de la constitution constitue une des réformes « les plus importantes » initiées par le président Abdelaziz Bouteflika.
Ce projet requiert selon lui un « sens de responsabilité élevé ». En tous cas pour sa formation, il compte ouvrir un débat dés que l’ébauche du texte sera rendue publique. Le chef de TAJ rebondira sur la polémique créée par les propos du Dr Said Sadi. Sans le citer, il lance un appel aux partis politiques et à la société civile « à s'éloigner, en cette conjoncture précise, de toute provocation, atteinte aux symboles nationaux ou tentative de division de la Nation algérienne ».
Ainsi donc, l’ex chef du RCD est invité à ne pas faire de vagues en cette conjoncture et à éviter de remuer les plaies de la guerre de libération. « L’histoire aux historiens », semble suggérer Amr Ghoul pour qui le mot d’ordre actuel doit être "responsabilité, cohésion, solidarité et unité pour pouvoir faire face aux défis sécuritaire, économique et social".
Sur la situation économique, à la lumière de la contraction des revenus pétroliers, le chef du TAJ a encore proposé la tenue d’une conférence économique et sociale sous l’égide de son parti. Des experts en économie, des politiques y seront conviés pour cogiter sur les mesures à prendre pour permettre l’adaptation de l’appareil économique algérien à la chute des prix du pétrole.
"Il est important de saisir cette occasion pour accélérer l'édification d'une économie nationale hors hydrocarbures et d'orienter la double dimension sociale et économique vers la rationalisation des dépenses, la poursuite du processus de développement et la lutte contre la dilapidation "a plaidé Ghoul , estimant nécessaire de "faire montre de pondération, de responsabilité et de solidarité dans le traitement de telles questions ".