L'entité sioniste ne voulant manifestement pas lever son blocus de l'enclave palestinienne, faisant de ce territoire la plus grande prison à ciel ouvert au monde, la résistance palestinienne a légitimement repris les armes pour obliger l'Occupant à donner ses droits aux palestiniens.

Des roquettes et des fusées GRAD ont été tirées ce vendredi matin par les mouvements palestiniens en raison de l’intransigeance des forces d’occupation.

De son coté Israël a repris ses bombardements qui ont fait un premier martyr, un enfant palestinien de 10 ans, le 431ème depuis le début de l'agression israélienne contre Gaza le 8 juillet qui a fait 1.900 morts, 9.500 blessés, 400.000 déplacés et 10.000 maisons et immeubles détruits. 65.000 palestiniens se sont retrouvés ainsi sans aucun abri.

Israël  "n'a pas accepté de mettre un terme au blocus"

"Nous refusons de prolonger le cessez-le-feu, c'est une décision finale, Israël n'a rien proposé", a déclaré à l'AFP un membre du Hamas au sein de la délégation de négociateurs palestiniens au Caire. Israël  "n'a pas accepté de mettre un terme au blocus", a expliqué le responsable du Hamas au Caire.

De son côté, un responsable du Jihad islamique au Caire, l'autre faction de la résistance à Gaza, a également annoncé que son mouvement ne prolongera pas le cessez-le-feu.

Les brigades AlQassam, la branche armée du Hamas, ont pressé depuis Gaza la délégation palestinienne au Caire de "ne pas accepter de cessez-le-feu si elle n'obtient pas satisfaction sur les demandes de notre peuple", et s'est dite prête "à se lancer de nouveau dans la bataille".

Le porte-parole d’AlQassam, Abu Obaida, a déclaré jeudi que "si nos exigences ne sont pas acceptées par Israël, nous transformerons ce conflit en guerre d'usure".

Abou Obaida, présente la possibilité de construire un port sur la Méditerranée comme la première des exigences de son organisation. Il réclame aussi "la fin véritable de l'agression (israélienne) et une vraie levée du siège".