Le successeur de Amar Saâdani est en train de "dilapider son temps de grâce. Il risque sous peu de décevoir irrémédiablement ceux qui l'ont proposé au Président". Ce constat est celui d'un membre du cercle présidentiel connu pour avoir soutenu et défendu activement Amar Saâdani jusqu'à ce que ce dernier eut fini de scier la branche sur laquelle il avait été assis.
"Déçus par Saadani, est-t-il écrit que nous le serons aussi par Djamel Ould Abbès ? Tout nous porte, malheureusement, à croire que ce dernier se comporte comme un simple intérimaire à durée très limitée qui ne s'autorise aucun des changements, plus que nécessaires, qu'il est censé impérativement opérer", ajoute la même source.
Poursuivant sa critique, notre interlocuteur souligne que Ould Abbès "a tout l'air de quelqu'un qui n'assure que l'expédition des affaires courantes en attendant que revienne Saadani absent depuis le 23 Octobre dernier. Pour preuve, il a passivement laisser libre cours aux agissements immoraux du trio constitué par Mohamed Larbi Ould Khelifa, Bahaeddine Tliba et Mohamed Djemaï, au sein de l'Assemblée populaire nationale, à l'occasion de l'examen du projet de loi de finances pour l'année 2017."
C'est là tout ce que nous avons pu recueillir de notre interlocuteur qui a quand même fait part de "l'amère déception" qu'il ressent en constatant "l'impéritie volontaire et encore inexpliquée de Ould Abbès".