Le patron de l'UGTA a poussé mardi un coup de gueule face à l'envolée sans précédent des prix de la majorité des produits, concomitamment à la baisse du dinar sur le marché parallèle, avant de subodorer que le gouvernement a "perdu le contrôle de la situation."
"Avec les prix actuels , il faut un salaire minimum de 70.000 dinars pour permettre aux citoyens de rattraper la perte de pouvoir d'achat provoquée par la hause des prix qui poursuit des semaines durant sa courbe ascendante", estime Salim Labatcha , invité par Ennahar TV.
Face à l'érosion du pouvoir d'achat, le patron de l'UGTA fait part de son "étonnement" de voir les algériens "porter leurs intérêts à l'importation des voitures, comme si c'est une priorité nationale."
"Aujourd'hui l'urgence c'est la sauvegarde de l'emploi, le sort des entreprises publiques qui sont menacées de fermeture, et pas l'importation des voitures" insiste Salim Labatcha, qui dénonce aussi le fait que "des lois en faveur des travailleurs ne soient pas respectées par les administrations".