La décision de fermeture des ports secs, prise par la Direction des Douanes, s'avère être au fil des mois un désastre économique qui se chiffre en milliards de dinars.

C'est pas moins de 13.000 emplois qui ont disparu du jour au lendemain, laissant sur le carreau des centaines de familles sans revenus.

Des investissements à coup de milliards de dinars, notamment dans l'acquisition des scanners et autres moyens logistiques sont aujourd'hui compromis par une décision prise dans la précipitation.

La fermeture des ports secs a pour conséquence  de produire un effet entonnoir sur le port d'Alger où les conteneurs s'accumulent en plus de l'allongement du délai de la procédure de dédouanement qui passe de trois jours à 20 jours.

A  l'origine, la mesure de fermeture provisoire, prise par  la Direction des Douanes, était de distinguer entre les vrais opérateurs économiques nationaux, qui ont fait de l'investissements sur leurs fonds propres, et les spéculateurs attirés par le gain rapide. Cependant, il aurait été plus judicieux d'attendre les résultats de ces investigations avant de sévir.

Force est de constater qu'aujourd'hui les préjudices de cette mesure conservatoire sont largement supérieurs à ses bénéfices, raison pour laquelle les autorités doivent revoir leur copie pour stopper ce qui à l'air d'une catastrophe économique et sociale.