Algérie 1

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Face aux mutations mondiales, les défis du futur Président (2019/2024) : réformes/développement/ justice sociale ou tension/régression/déstabilisation

10-08-2018 12:04  Pr Abderrahmane Mebtoul

 Comme je l’ai démontré dans un ouvrage parue à l’Office des Publications Universitaires  (OPU  Alger 1983)  « valeur, prix et croissance économique», en référence à la  théorie de la thermodynamique le monde est en perpétuel mouvement. Même la pierre et notre univers (avec le réchauffement climatique influences géostratégiques sur la cartographie géographique mondiale)   que l’on croit inerte se décompose lentement à travers les décennies et les siècles. La société n’échappe pas à cette règle  ou les mouvements culturels ( qui seront prépondérants entre 2030/2040),  économiques,  sociaux, politiques  avec des acteurs  n’ayant pas toujours les mêmes objectifs, engendrent des transformations soit positive sou négatives. Le temps ne se rattrape jamais en économie   que l’on pout définir comme la maitrise  et le gain du temps.  Toute Nation qui n’avance pas  recule  forcément mes de niveau de vie comparée  aux profondes transformations mondiales C’est dans ce cadre que le défit du futur président peut se résumer ainsi : soit une véritable stratégie d’adaptation à ce monde turbulent et instable, de profondes réformes afin de favoriser le développement durable ou  une régression de l’Algérie tant dans le domaine économique , social, politique et militaire dans la mesure  ou le  véritable  pouvoir économique mondial et l’influence diplomatique  au niveau de la diplomatie repose sur une économie forte,  où les deux  pivots du développement du XXIème siècle sont la bonne gouvernance et la maitrise du savoir étant l’’aube de la quatrième révolution économique mondiale 2020/20030.

1.-La bonne  gouvernance condition d’atténuation  des tensions sociales

En attendant qu'un véritable processus démocratique se déclenche fonction des rapports de forces et de la dynamisation de la société, , seule solution à terme pour le pays,  en ce mois d’août   2018, après plusieurs décennies d’indépendance politique, deux institutions garantissent la sécurité du pays: d'une part  l'ANP et toutes  les forces de sécurité, étant la seule force organisée devant se limiter à ses fonctions constitutionnelles, les partis dans leur immense majorité et la société civile atomisés, déconnectés des réalités sociales et mondiales,  ayant de moins en moins d’impacts sur  la mobilisation citoyenne et d'autre part,  sur le plan économique,la rente des hydrocarbures,  l’Algérie c’est Sonatrach et Sonatrach , impliquant un nouveau management stratégique ( voir notre étude HEC Montréal Canada 2012), c’est l’Algérie procurant toujours plus de 98% directement et indirectement des recettes en devises du pays, influant sur le taux de croissance via la dépense publique et donc sur le niveau de l’emploi, le taux d’inflation, les réserves de change et du  fait qu’en ce XXIème siècle le véritable pouvoir  mondial étant  économique  sur l’impact de l’Algérie sur la scène internationale.  Il  n’est plus permis aujourd’hui de faire l’impasse sur le rôle que des acteurs résidents, mus puissamment  par des intérêts organiquement liés à la distribution de la rente, qui ont pu à un moment où à un autre peser dans un sens franchement défavorable aux réformes politiques et économiques. De même qu’il n’est plus possible, du point de vue de l’analyse aussi, d’occulter le rôle que d’autres acteurs, externes ceux-là, ont pu jouer dans un sens tout aussi défavorable, motivés qu’ils étaient eux aussi par la défense d’intérêts  de groupes ou de personnes que la poursuite d’un commerce hautement lucratif rendait allergiques à toute velléité de changement et de réformes.  Des acteurs internes aussi bien que des acteurs externes ont agi clairement dans le sens contraire, encourageant et défendant, par des moyens divers, la mise en œuvre de réformes dont la nécessité n’échappe à personne. Comme il n’est plus permis  d’ignorer la nécessaire adaptation de l’Algérie face aux nouvelles mutations mondiales dont son devenir est dans l’espace euro-méditerranéen  et africain expliquant  mon  initiative récente avec le professeur Camille Sari où nous avons coordonné un ouvrage collectif avec la participation de 36 experts de différentes spécialités algériens, marocains, tunisiens, libyens   et européens paru aux Editions Harmattan à Paris 2015 ( 2 tomes 1050 pages).Il  est admis parles observateurs impartiaux que l’Algérie contrairement aux discours pessimistes démobilisateurs, connaissant certes une situation difficile, ne traverse pas une crise financière mais une « crise de gouvernance, risquant, si l’on n’y prend pas garde, de se transformer en crise financière horizon 2020/2022 avec des incidences économiques, sociales, politiques et géostratégiques.. Les différents mouvements sociaux que connait l’Algérie actuellement reflètent une dynamique sociale normale que connaissent  maints pays. Il s’agit d’imaginer de nouvelles méthodes de gestion  sociales loin  des schémas périmés du passé, responsabilité du gouvernement,  afin d’éviter  l’affrontement direct citoyens forces de sécurité qui  rompt la confiance  envers l’Etat. Il ne suffit pas  de gérer la problématique des conflits  sociaux   par décrets, mais de changer le modèle de gouvernance ne pouvant  plus réaliser une politique économique et sociale  copiée sur les schémas des années 1970. Tout cela renvoie à l’efficacité et à la transparence  des institutions qui doivent coller à la nouvelle réalité économique et sociale .Aussi, il faut éviter cette vision  de sinistrose ou des déclarations de certains  responsables avec des contradictions souvent  de ministres,  ignorant tant les profondes mutations sociales internes que les mécanises monétaires. Il  y a lieu d’éviter des déclarations sans analyses objectives de certains, déclarations qui peuvent engendrer des tensions sociales inutiles et accroître  les tensions inflationnistes que le cours officiel du dinar devrait être aligné sur celui du marché parallèle,  chaque ministre devant  se cantonner dans ses prérogatives selon l’adage « chacun son métier et les vaches seront bien gardés ». La surveillance de la cotation de la monnaie relève exclusivement de la banque d’Algérie, institution sous la haute autorité de son Excellence Mr le Président de la République et non de l’exécutif. Comme on  ne gouverne pas par  la peur, vision bureaucratique du passé   mais  par le dialogue productif.  Ceux par exemple qui nous disent que nous nous dirigeons vers une crise semblable à celle de 1986, que nous ne pouvons payer les salaires et les  retraités, ignorent qu’à cette époque l’Algérie croulait sous l’effet de la dette, et les caisses de l’Etat étaient vides.  A fin 2018, les réserves de change seraient  arrêtées à  83/84 milliards de dollars et la dette extérieure environ à 6 milliards de dollars.  A court terme, contrairement à certaines supputations, j’écarte une implosion sociale du moins  pendant ces deux prochaines années, sous réserve de  revoir le mode de gestions sociale,  rendant urgent une stratégie de développement fiable dès maintenant, (gouverner c’est prévoir) et ce   pour cinq raisons principales.  Premièrement, l’Algérie n’est pas dans la situation de 1986, où les réserves de changes étaient presque inexistantes avec un endettement qui commençait à devenir pesant. Avec les  réserves actuelles  et une dette extérieure  faible, ces réserves de changes, richesses virtuelles qu’il s’agit de transformer en richesses réelles, si elles sont bien utilisées, peuvent servir de tampon social. Deuxièmement, vu la crise du logement, le regroupement de la cellule familiale concerne une grande fraction de la population et les charges sont payées grâce au revenu familial global (même marmite, paiement des charges). Mais il faut faire attention : résoudre la crise du logement sans relancer la machine économique prépare à terme l’explosion sociale. Comment voulez-vous qu’un ménage vivant seul avec moins de 50.000 dinars/mois net puisse subvenir à ses besoins ? Troisièmement, grâce à leur travail, mais également aux mesures populistes, bon nombre de bas revenus ont bénéficié de logements sociaux presque gratuits, pénalisant les couches moyennes honnêtes qui ont mis des décennies de travail pour se permettre un logement décent, permettant aux familles algériennes une accumulation sous différentes formes. Cependant, il suffit de visiter les endroits officiels de vente de bijoux pour voir qu’il y a «déthésaurisation» et que cette épargne est, malheureusement, en train d’être dépensée face à la détérioration de leur pouvoir d’achat. Cela peut tenir encore deux à trois ans. A la fin de cette période tout peut arriver. Quatrièmement, l’Etat, malgré des tensions budgétaires qui iront en s’accroissant, les dispositions de la loi de finances 2018,  continuent à subventionner les principaux produits de première nécessité. En revanche, à terme il s’agira de cibler les subventions qui, généralisées, sont insoutenables pour le budget. Cinquièmement,, la sphère informelle, produit de la bureaucratie, des dysfonctionnements des appareils de l’Etat, du manque de visibilité de la politique socio-économique (gouvernance locale et centrale) contrôlant plus de 50% du produit intérieur brut (PIB) hors Sonatrach, contrôlant 65% des produits de première nécessité et employant plus du tiers de la population active joue le rôle de tampon social.. 

2.-De l’Etat de «  soutien » à l’Etat de justice  

Pour l’Algérie, la gestion volontariste depuis l’indépendance, les enjeux de pouvoir internes, la crise économique, sociale et culturelle et, enfin  les contraintes externes de plus en plus pesantes ont abouti à des changements, menés parfois à la hussarde, qui ont révélé une réalité bien amère : l’absence dramatique d’une véritable stratégie nationale d’adaptation à ce phénomène total et inexorable qu’est la mondialisation.  La conjonction de facteurs endogènes et exogènes et l’intervention massive –  parfois directe et par moment insidieuse – d’acteurs internes et externes- a abouti  à une transition  qui se traîne en longueur depuis des décennies et non  pas seulement  pour la période actuelle. La réussite des  réformes institutionnelles et l’optimalisation de la  dépense publique  impliquent plus de décentralisation à ne pas confondre avec l’avatar néfaste du régionalisme  et  de la   déconcentration qui renforce la bureaucratisation ainsi que de nouvelles formes de protection sociale. La vision centralisatrice jacobine annihile les créativités   et la régionalisation économique  est une voie salutaire pour bon nombre de pays  évitant l’autoritarisme d’en haut de peu d’efficacité tant économique que sociale impliquant des institutions appropriées. Les réformes fondement de la transition socio-économique renvoient à la  refondation  de Etat  qui implique de  saisir les tendances réelles de la société algérienne face tant aux mutations internes que mondiales. Les exigences d’un Etat fort de sa droiture et de son droit, si elles constituent un outil vital pour la cohésion nationale et le destin de la nation, ne doivent pas occulter les besoins d’autonomie de pouvoirs locaux qui doivent être restructurés en fonction de leur histoire anthropologique et non en fonction des nécessités électoralistes ou clientélistes. La cohésion de ces espaces et leur implication dans la gestion de leurs intérêts et de leurs territorialités respectives enclencherait alors une dynamique de complétions positives et rendront la maîtrise des groupes  plus faciles pour la centralité politique nationale. Le passage de l’Etat de «  soutien » à l’Etat de justice   est de  mon point de vue un pari politique  majeur, car il implique tout simplement un nouveau contrat social et un nouveau contrat politique entre la Nation  et l’Etat. Car les réformes  en profondeur du fonctionnement de la société algérienne et non des replâtrages organisationnels, impliquant d’analyser avec lucidité  les relations  dialectiques réformes  et  les segments  de la production de la rente ( Sonatrach) et  celui de sa redistribution ( système financier),   bouleversent  des intérêts, les gagnants de demain  n’étant pas forcément ceux   d’aujourd’hui. Lorsque  la valeur de la rente  des hydrocarbures s’accroit, paradoxalement les réformes  sont  freinées  et l’on assiste à une redistribution passive de la rente  pour une paix sociale éphémère avec l’extension de la corruption  et  une concentration excessive du revenu national  au profit d’une minorité rentière. Ce couple contradictoire des forces politiques, économiques sociales défendant la   rente ou les réformes explique l’instabilité juridique et  le manque de cohérence et de visibilité dans la réforme globale L’Algérie ne peut revenir à elle même que si les faux privilèges sont bannis et les critères de compétence,  de loyauté et d’innovation sont réinstaurés comme passerelles de la réussite et de promotion sociale. La compétence n’est nullement synonyme de postes dans la hiérarchie informelle, ni un positionnement dans la perception d’une rente.  Et la compétence n’est pas un diplôme uniquement mais une conscience et une substance qui nourrissent les institutions et construisent les bases du savoir afin d’avoir un  impact réel sur la dynamique sociale globale afin de réaliser les aspirations d’une Algérie arrimée à la modernité tout en préservant son authenticité.  La refondation de l’Etat ne saurait se limiter à une réorganisation technique de l’autorité et des pouvoirs, étant une question d’intelligence et de légitimité réelle et non fictive.  Cela implique des réaménagements dans l’organisation du pouvoir devant  poser la problématique stratégique du futur rôle de l’Etat  largement influencé  par  les effets de la mondialisation dans le développement économique et social  notamment à travers une réelle décentralisation. Il s’agit de  mettre en place une bonne gouvernance condition d’un développement multidimensionnel et d’atténuation des tensions sociales  car il  est important de cerner le concept de gouvernance en vogue actuellement devant nécessairement faire le pont entre la micro- gouvernance et de macro- gouvernance. Il  existe des liens dialectiques  entre la gouvernance politique centrale, locale et la gouvernance d’entreprise. D’où l’importance d’ une redéfinition du nouveau rôle de l’Etat dans le développement économique et social et d’une manière claire le droit de propriété, donc les relations entre l’Etat et le marché qui doivent procéder d’une démarche pragmatique par une définition des règles incitatives ; la production d’une culture politique participative, une communication institutionnelle efficiente  et   l’élaboration d’un nouveau consensus politique permettant de dégager une majorité significative dans le corps social en faveur des réformes. C’est une entreprise d’envergure consistant principalement :à  réorganiser le champ de l’information et de la communication pour plus de concurrence car l’information en ce XXIème siècle n’est plus le quatrième pouvoir mais le cœur du pouvoir même ; réorganiser le mouvement syndical et associatif dont la promotion de la femme signe de la vitalité de toute société ;  la réforme de la justice par l’application et l’adaptation du Droit tant par rapport aux mutations internes que du droit international ; adapter le système éducatif, centre d’élaboration et de diffusion de la culture et de l’idéologie de la résistance au changement et à la modernisation du pays ; la révision du foncier dans l’agriculture et une nouvelle politique de gestion de l’eau, cette or bleu qui risque de faire l’objet de guerres fratricides durant le XXIème siècle et concernant d’ailleurs tous les continents mais particulièrement l’Afrique  (le cas des eaux du Nil qui traverse plusieurs territoires pour l’Afrique est à méditer) ; la  réforme du système financier qui est un préalable essentiel à la relance de l’investissement public, privé national et étranger, les banques publiques et privées étant au cœur d’importants enjeux de pouvoir entre les partisans de l’ouverture et ceux de préservation des intérêts de la rente. La réforme du système financier  est considérée, à juste titre, comme l’indice le plus probant de la volonté politique des Etats d’ouvrir ou non l’économie nationale à la libre entreprise. 

En résumé , l’objet de cette contribution  a été  un bref rappel des conclusions  de ces différentes conférences  et travaux que j’ai eu à diriger  de 1974 à 2017   d’une brulante actualité existant des liens   entre les  réformes politiques et économiques devant avoir une vision stratégique. Existant un lien dialectique entre le Politique et l’Economique  où tout projet étant porté par forcément des forces sociales, souvent avec des intérêts différents, en démocratie les urnes la population tranchant sur le projet de société, où  la minorité politique  se soumet à la volonté de la majorité,  tout en restant une force de propositions. Nous n’avons donc pas attendu les évènements récents et   les différents rapports de la banque mondiale , du FMI ou de la COFACE  pour proposer des solutions concrètes de sortie  de crise pour l’Algérie  (voir notre conférence devant le premier ministre et les différents membres du gouvernement au Palais des Nations le 26 novembre 2014  sur  l'impact  de la baisse du prix des hydrocarbures sur les  équilibres macro-économiques et macro-sociaux, ayant averti qu’il fallait ne plus vivre de l’illusion de la rente éternelle pour éviter la dérive vénézuélienne. Cela faisait suite  au débat que j’ai  tenu à Radio France Internationale RFI Paris le 12 novembre 2014, avec le Pr Antoine Halff  ex économiste en chef du gouvernement  Barak Obama  et directeur de la prospective à l’AIE , sur « les perspectives de la chute du cous des hydrocarbures et leurs impacts  sur l’économie algérienne ». Comment ne pas rappeler que par le passé,(2005),   j’ai eu l’honneur de coordonner plusieurs ouvrages pluridisciplinaires , d’une brulante actualité ,ayant  abordé les  réformes politiques, sociales  et économiques, fruit d’un travail collectif à la rédaction duquel ont contribué des collègues spécialistes en anthropologie, en économie et en sciences politiques des universités d’Oran et d’Alger (Casbah Editions deux volumes 520 pages sous le titre réformes et démocratie- 2005) . A cette époque  j’avais donné plusieurs conférences  aux universités  de Annaba, de Constantine, de  Tizi Ouzou, de Bejaia ,  Mascara , Sid Bel Abbès , Tlemcen, d’Oran avant de clôturer à l’école nationale  d’administration d’Alger (ENA)  et ce afin  pour expliquer notre démarche   fondée  sur l’alternance démocratique tenant compte de notre authenticité, afin d’arriver à une économie diversifiée hors hydrocarbures dans le cadre des valeurs internationales avec l’avènement de la quatrième révolution économique mondiale 2020/2030 Que de  perte de temps  et dommage que nous n’avons pas été écoutés. Mais devant privilégier uniquement les intérêts supérieurs de l’Algérie, il n’est jamais trop tard pour bien faire, devant éviter la sinistrose mais également l’autosatisfaction démagogique destructrice, l’Algérie possédant toutes les potentialités de sortie de crise,  sous  réserve d’une réelle volonté politique de profondes réformes structurelles. [email protected]

Références- en plus de toutes mes contributions parues sur le site www.algerie1.com (2015/2018), pour l’approfondissement de la partie économique, notamment sur  les réformes voir différentes contributions  du Pr Abderrahmane Mebtoul :

1.- Contribution internationale Londres/Bruxelles Site Mena Forum « Algeria, in an unfinished transition period Challenges of 2018, 2020 & 2030 Algeria: Reform » by Dr A. Mebtoul | Aug 5, 201 sur les contraintes de financement de l’économie algérienne  du Pr A. Mebtoul  au niveau international en anglais site Mena Forum(Bruxelles-Londres) « How to Energize the Algiers Bourse ? » by Dr A. Mebtoul | May  20188 - Ouvrage collectif sous  la direction du professeur Abderrahmane MEBTOUL «  Les enjeux de l’Algérie : réformes et démocratie »  2 volumes Casbah Edition Alger- 2005 (520 pages) Conférence du professeur Abderrahmane Mebtoul le 26 novembre 2014 au Club des Pins Palais des Nations Alger –en présence du premier ministre, de la majorité des membres du gouvernement et des cadres de la Nation- qui faisait suite  au débat que j’ai  tenu à Radio France Internationale RFI Paris le 12 novembre 2014, avec le Pr Antoine Halff  ex économiste en chef du gouverne ment  Barak Obama  et directeur de la prospective à l’AIE , sur « les perspectives de la chute du cous des hydrocarbures et leurs impacts  sur l’économie algérienne »

- Contributions (2015/2018) du Pr A.Mebtoul  parues sur les sites www.algerie1.com- maghrebemergent-algeriepart-expressdz

 -Interviews à l’American Herald Tribune 28 décembre 2016 (58 pages)  et au quotidien financier français la Tribune.fr mars 2017  « toute déstabilisation de l’Algérie aurait un impact sur l’espace méditerranéen et africain »- A paraitre interview du Pr Abderrahmane Mebtoul-  à l’American Herald Tribune  fin aout 2018  sur le bilan et les perspectives de l’économie algérienne 2018/2020/2030 – en anglais (USA).  -Ouvrage collectif « Les enjeux géostratégiques de l’intégration du grand Maghreb » Edition Harmattan Paris/ France – 2015 sous la direction d’Abderrahmane Mebtoul et de Camille  Sari deux ouvrages (1050 pages)  Le premier ouvrage collectif s’intitule,  « quelle gouvernance  et quelles institutions au Maghreb face aux enjeux géostratégiques ».  Le second ouvrage collectif traite  « de l’intégration économique maghrébine, un destin obligé. Contribution du professeur Abderrahmane Mebtoul  Institut Français des Relations Internationales – IFRI- « La coopération Europe/Maghreb face aux enjeux géostratégiques 55 pages 04 avril  2011 »  et  du même auteur «   la problématique de la sphère informelle au Maghreb (IFRI 28 pages 03 décembre 2013).   L’Afrique, le Maghreb face aux enjeux des   flux migratoires » site Afrik Press Paris France deux parties 24/27 juin 2018

2.-Sous le   haut  patronage  de  son Excellence  Monsieur  le  président  de  la  République Abdelaziz BOUTEFLIKA  1er Congrès sur la sécurité énergétique, alimentaire et de l’eau 01 avril 2018  CIC  Alger- Face aux nouvelles mutations énergétiques mondiales :pour un nouveau mangement stratégique  le 19 avril 2018  Professeur des universités, expert international, sous  le Haut Parrainage de son Excellence,  Monsieur le Président de la République Abdelaziz BOUTEFLIKA des 11è-me journées du JST   de Sonatrach  Oran du 16 au 19 avril  2018  -« l’Algérie face aux trafics et au terrorisme   au niveau de la  région sahélienne »-  Ministère de la défense nationale -Institut  de Documentation, d’Evaluation et  de  Prospective trafic des frontières et la sécurité au Sahel sous le patronage de Monsieur Ahmed GAID SALAH  vice ministre de la défense nationale, chef d’Etat major de l’ANP. Le Pr Abderrahmane Mebtoul interviendra en décembre 2018 à l’invitation du   Ministère de la défense nationale -Institut  de Documentation, d’Evaluation et  de  Prospective qui organisera une rencotre internationale sur le thème « «  l’environnement sécuritaire de l’Algérie en 2035 :quelles conséquences pour notre outil de défense »

Intervention du professeur Abderrahmane Mebtoul à l’invitation de « l’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA) » constituée d’importants acteurs africains et non africains)), qui a organisé une grande rencontre internationale entre le 26/30 janvier 2014 sur le thème « l’Afrique doit réinventer son économie », « face aux enjeux géostratégiques, le développement et la sécurité de l’Afrique doivent se fonder sur l’Etat de Droit et la bonne gouvernance ».   

-Intervention du Professeur Abderrahmane Mebtoul invité d’honneur du Professeur Jean-Pierre Chevènement, président de l’Association Algérie-France et de la fondation Res Publica qui a organisé une rencontre avec d’importantes personnalités des deux rives de la Méditerranée en partenariat avec l‘Union européenne le 17 février 2014 à Paris sur le thème : « le Maghreb et l’Afrique face aux enjeux géostratégiques mondiales »

-Différentes interviews disponibles sur Facebook/twister -2016/2018 - Radio publique chaine 1, chaine 2, chaine 3, Radio Algérie internationale- Tv Africa 24 (Paris) TV Ennahar- Tv Chorouk, Tv Bilad- BeurTV- Tv Djazaiera -  quotidien gouvernemental  El  Moudjahid  : « élaborer une stratégie compatible avec la situation actuelle »26 aout 2017  -Révision de la loi sur les hydrocarbures : Les Cinq propositions du Pr Abderrahmane Mebtoul 04 mars 2018  - M. Abderrahmane Mebtoul, Expert International : « nécessité de dynamiser le système financier national » 29 mai 2018 - M. Abderrahmane Mebtoul, expert international, à propos du ciblage des subventions : « une Chambre nationale de compensation indépendante est nécessaire »07 juillet 2018  Contribution en deux parties quotidien gouvernemental Ech--chaab  sur  les défis de l’Algérie 2030-  12 janvier  et 26 juillet 2018 
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