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Face à la concurrence USA/Chine/Europe, quelles perspectives pour la rencontre économique entre l’Algérie et l’Afrique

12-07-2016 16:36  Contribution

Une rencontre vient d’avoir lieu au siège du Ministère des affaires étrangères le 11 juillet 2016 avec les opérateurs économiques, une première qu’il convient d’encourager. Cela fait suite à l’annonce de Mr Abdelmalek SELLAL, premier ministre algérien, lors de son passage à l’ENTV, le 21 Janvier 2015,qui a annoncé un projet de « séminaire économique Algérie-Afrique » pour permettre aux entreprises algériennes d’exporter vers l’Afrique », rentrant dans le cadre du redéploiement de la diplomatie algérienne. Mais cela suppose l’émergence d’entreprises algériennes compétitives en termes de coût-qualité qui doivent reposer leur action non sur le capital argent seulement qui n’est qu’un moyen, d’ailleurs capital limité comme l’a montré récemment le bilan mitigé du FCE pour l’emprunt obligataire. Il faut être réaliste et non vendre l’utopie, n’existant pas de sentiments dans la pratique des affaires, business, business comme aiment à le répéter deux concurrents les USA et la Chine et bon nombre de dirigeants africains l’ont bien compris, les sentiments ne jouant l’Algérie doit être pragmatique et réaliste devant défendre avant tout ses intérêts Combien l’Algérie possède d’entreprises publiques et privées compétitives selon les normes internationales avec des centres de recherche/développement, en 2016, 98/% des exportations avec les dérivées provenant des hydrocarbures. Sans une économie interne diversifiée reposant la bonne gouvernance et l’économie de la connaissance sans une nouvelle culture loin des aléas de rente, la débureaucratisation de l’administration la mise en place de la théorie de l’intelligence économique au niveau des institutions stratégiques de l’Etat, pour une information fiable au temps réel des concurrents du fait de la présence depuis de longues années de nombreuses firmes internationales qui ont tissé des réseaux locaux et de nouvelles qui arrivent , des supports logistiques et bancaires au préalable en Afrique, l’Algérie, n’a aucune chance de pénétrer le marché africain, (1).

1. L ’Afrique est un continent à fortes potentialités et est un enjeu stratégique du XXIe siècle. L’Afrique couvre 30,353 millions de km2. La population est passée de 966 millions d’habitants en 2009 à 1 075 milliard en 2012, à 1,124 milliard en 2014 et à 1,154 milliard d’habitants en 2015. Mais sept pays regroupent 51% de la population. En 2020, la population africaine devrait passer à 1,3 milliard et à 2 milliards en 2040. Il existe non pas une Afrique mais des Afriques. Certains pays notamment le Nigeria, le Gabon, le Tchad, la République démocratique du Congo, l’Algérie, la Libye sont spécialisés dans le pétrole, le gaz et les matières premières, qui connaissent une forte demande et un prix élevé sur le marché mondial leur permettant une relative aisance financière mais artificielle en fonction des cours mondiaux et donc de la croissance de l’économie mondiale notamment des pays développés et émergents. A l’inverse, des pays comme le Bénin, le Malawi, l’Ile Maurice, le Swaziland, l’Ethiopie, le Togo, le Mali, qui sont pénalisés dans des produits qui connaissent souvent une détérioration en termes d’échange, la misère, la famine et souvent des conflits internes et externes où le budget des dépenses militaires en Afrique dépassent l’entendement humain au détriment de l’allocation des ressources à des fins de développement. Les pays constituant l’Afrique par zones sont: a-Afrique du Nord – Algérie – Égypte – Libye – Maroc – Tunisie. b – Afrique occidentale – Bénin – Burkina Faso – Côte d’Ivoire – Ghana – Guinée Bissau – Libéria – Mali – Mauritanie – Nigeria – Sénégal – Togo. c – Afrique centrale – Burundi – Cameroun – République centrafricaine – République démocratique du Congo – Guinée équatoriale – Rwanda – Tchad. d – Afrique orientale – Djibouti – Erythrée – Ethiopie – Kenya – Ouganda – Soudan – Tanzanie. e – Afrique australe et océan indien – Afrique du Sud – Madagascar – Malawi – Maurice – Zambie. – Zimbabwe. Malgré cette diversité et ses importantes potentialités, l’Afrique est marginalisée au sein tant du produit intérieur mondial que du commerce mondial.

2.- Sur la base de la revue du World Economic Outlook les 10 économies les plus prospères en Afrique pour les années 2014/2015 en moyenne en termes de PIB nominal (indicateur qui devra être corrigé par l’indice PPA) sont par ordre décroissant : la Libye a un PIB : 41,1 Mds USD en 2014 contre 65,5 Mds USD en 2013 du fait de la guerre civile, selon la Banque Mondiale pour une population de 6,41 millions d’habitants, l’ Ethiopie avec 48,1 milliards de dollars pour une population de 99,48 millions d’habitants , le Kenya avec 55,2 milliards de dollars pour une population de 45,92 millions d'habitants , le Soudan avec 70,1 milliard de dollars pour une population de 36,10 millions d’habitants , le Maroc avec 105,1 milliards de dollars pour une population de 33,32 millions d’habitants, l’Angola avec 121,7 milliards de dollars pour une population de 19,62 millions d’habitants , l’Algérie avec 211,9 milliards de dollars pour une population de 39,54 millions d’habitants , l’Égypte : 271,4 milliards de dollars pour une population de 88,48 millions d’habitants, l’Afrique du Sud avec 350,8 milliards de dollars pour une population de 53,67 millions d’habitants et le Nigéria avec 580,5 milliards de dollars pour une population de 181,56 millions d’habitants. . En référence à l’indice de développement humain, IRH, selon le PNUD, notant des améliorations, la majorité des pays africains faute de bonne gouvernance ont encore beaucoup d’efforts à fournir pour une meilleure répartition des fruits de la richesse car parmi les 25 pays les plus pauvres du monde selon l’ONU, 21 sont en Afrique. Si l’on ne se réfère qu’à la dette publique rapportée au PIB (agrégat économique qui mesure la richesse nationale d’un pays), l’Erythrée, le Cap-Vert et la Gambie sont les pays les plus endettés d’Afrique subsaharienne avec respectivement 126%, 122% et 97% de dette publique. Outre les 3 pays précités, les taux d’endettement de São Tomé-et-Príncipe (92%), du Congo (79%), du Ghana (74%), du Malawi (73%), de l’Angola (70) et des Seychelles (65%), les classent dans le top 10 des pays d’Afrique les plus endettés en 2016. A l’inverse, le pays subsahariens dont les taux d’endettement sont les plus faibles sont le Nigéria (seulement 13%), le Botswana (16%), la RD Congo et le Swaziland (20%), la Guinée Equatoriale (25%) et les Comores (29.2%). Quant à la Namibie son ratio d’endettement en 2016 est de 31%, niveau comparable à ceux de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso qui sont endettés à hauteur de 33%. Le Mali en référence aux pays d’Afrique subsaharienne (moyenne de 52%) a un taux d’endettement moins élevé avec 35%. Quand on analyse la dette des pays d’Afrique subsaharienne en fonction de leur encours, l’Afrique du Sud est le pays le plus endetté. Sa dette, s’élevant à 158 milliards d’euros, l’Angola, 42.5 milliards d’euros) le 2e pays subsaharien le plus endetté. Première puissance économique du continent africain, la dette du Nigéria est de 25.5 milliards d’euros), celle de l’Ethiopie (11 556 milliards FCFA), du Kenya (10 533 milliards FCFA), du Ghana (10 165 milliards FCFA) , la Tanzanie (8 239 milliards FCFA), celle Mozambique et de la Zambie respectivement à 6 935 milliards FCFA (10.6 milliards d’euros) et 6 196 milliards FCFA (9.4 milliards d’euros). Enfin, le Cameroun est le pays francophone le plus endetté d’Afrique subsaharienne avec une dette de 5 722 milliards FCFA (8.7 milliards d’euros). Toujours du point de vue de l’encours de dette, les 10 pays les moins endettés du continent africains sont les Comores (85 milliards FCFA), la Centrafrique (207 milliards FCFA), la Guinée-Bissau (216 milliards FCFA), le Swaziland (400 milliards FCFA). Le Burundi suit avec un encours de dette de 416 milliards FCFA, lui-même suivi du Libéria (458 milliards FCFA), de la Gambie (515 milliards FCFA), du Lesotho (805 milliards FCFA), de l’Erythrée (1 004 milliards FCFA) et du Cap-Vert (1 039 milliards FCFA). Précisons que le taux de change utilisé pour calculé l’encours de la dette en FCFA, selon les statistiques internationales, est 1 € = 655,96 XAF et le taux de change Euro/Dollar utilisé est 1 USD = 0,901074216 € qui correspond au cours moyen calculé par l’Institut national de la statistique et des études économique français (INSEE) entre janvier et avril 2016.

3.- Cependant l’Afrique souffre d’un manque de vision stratégique passant par des sous intégrations régionales seules condition pour attirer les investissements porteurs. Selon l’IRES de Paris, l’Afrique représente seulement 1,5% du PIB mondial, 2% du commerce mondial et 2% à 3% des investissements directs étrangers. Selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD-2013), le commerce interafricain n’est que de 15% sur tout le continent, les échanges intermaghrébins représentant également moins de 3%. Les raisons sont multiples : manque de capitaux, d’infrastructures et mauvaise gouvernance. Sans compter les taxes douanières qui coûtent très cher. Tous ces problèmes de logistiques associés «au manque de compétence des ressources humaines constituent un sérieux frein à la fluidité des échanges alors qu’une entreprise a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée. Certes, des organisations telles que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ou la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (Ceeac) existent. Mais plusieurs dissensions entravent leur bon fonctionnement. Se pose essentiellement le problème de la sécurité et de la stabilité des Etats qui doivent se fonder sur des valeurs démocratiques. Et là se pose la problématique des tensions au Sahel. Nous avons assisté dans la région à de profondes mutations de la géopolitique saharienne après l’effondrement du régime libyen, avec des conséquences pour la région. Il existe par ailleurs la barrière de la langue et de la culture entre les pays de la zone francophone et anglophone qui ne facilite pas le développement de l’intégration régionale. Et surtout l’importance du poids de l’informel en Afrique, variant selon les pays, mais dépassant d’une manière générale 50% à 60% de la superficie économique pour certains pays employant plus de 70% de la main-d’œuvre. Selon le Bureau international du travail (BIT), ce secteur fournit ainsi 72% des emplois en Afrique subsaharienne, dont 93% des nouveaux emplois créés, en comparaison du secteur formel qui n’emploie que près de 10% des actifs sur le continent. Au Maghreb (voir notre étude réalisée sous ma direction pour l’Institut français des relations internationales, Paris -IFI décembre 2013), elle dépasse les 50% de la superficie économique. Rappelons que déjà, le 23 octobre 2001, au sommet de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) qui s’est tenu à Abuja, trois chefs d’Etat africains, constatant l’échec de tous les efforts fournis en matière de développement en Afrique, ont pris l’initiative de proposer une nouvelle approche dans le traitement des problèmes que vit le continent. Cette initiative a été une synthèse entre deux plans : celui de l’Algérie et de l’Afrique du Sud appelé «Millenium African Plan» (MAP) et celui du Sénégal (permettant à la France de se positionner) dénommé plan Omega. Ces deux plans sont fusionnés pour donner la «Nouvelle initiative africaine» (NIA). La NIA prendra plus tard le nom de «Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique» ou Nepad (de l’anglais «New Partnership for African Development»). Le Nepad avait été conçu pour faire face aux difficultés que connaît le continent africain actuellement. L’objectif au départ du Nepad était par exemple de traduire en actes concrets notamment le problème de l’eau et de l’énergie. L’enjeu du développement de l’agriculture qui devait reposer plus sur les cultures vivrières est un enjeu majeur du continent.. Force est de constater que le bilan du NEPAD est mitigé.

4.-Dans ce cadre d’émergence s’impose une nouvelle gouvernance s’impose pour l’Afrique, ne pouvant isoler les facteurs économiques des facteurs politiques pour déterminer les blocages. Le rapport conjoint BAD-GFI diffusé le 29 mai 2013 met en relief le fait que l’Afrique a pâti de sorties nettes de fonds de l’ordre de 597 milliards de dollars à 1400 milliards de dollars, entre 1980 et 2009, après ajustement des transferts nets enregistrés pour les flux financiers sortants frauduleux, et que la fuite des ressources hors de l’Afrique au cours des trente dernières années – l’équivalent du PIB actuel de l’Afrique – freine le décollage du continent. Ainsi, les dirigeants africains portent une lourde responsabilité devant leur population et doivent favoriser l’Etat de droit, la bonne gouvernance, donc, la lutte contre la corruption et les mentalités tribales, la protection des droits de l’Homme et s’engager résolument dans la réforme globale, donc la démocratisation de leur société tenant compte de l’anthropologie culturelle évitant de plaquer des schémas déconnectés des réalités sociales. Le développement de l’Afrique sera profitable à l’ensemble des autres espaces économiques évitant cette migration clandestine avec des milliers de morts. Dans le cas contraire, il est à craindre des crises politiques à répétition. Bon nombre de citoyens africains traversent une crise morale du fait du manque de valeurs au niveau du leadership avec le danger d’une polarisation de la société. Le fossé entre les riches et les pauvres devient de plus en plus grand. L’écart de revenus renforce les inégalités en matière de richesse, d’éducation, de santé et de mobilité sociale. Je mets en garde contre les conséquences pernicieuses du chômage. Cependant, évitons la sinistrose, malgré des conflits, nous enregistrons récemment une prise de conscience des citoyens africains et de certains dirigeants de l’urgence d’une nouvelle gouvernance. L’Afrique, pour peu que les dirigeants dépassent leurs visions étroites d’une autre époque, a toutes les potentialités pour devenir un grand continent avec une influence économique dans la mesure où en ce XXIe siècle l’ère des micro-Etats est révolue et que la puissance militaire est déterminée par la puissance économique. Pour cela, des stratégies d’adaptation au nouveau monde sont nécessaires pour l’Afrique, étant multiples, nationales, régionales ou globales, mettant en compétition/confrontation des acteurs de dimensions et de puissances différentes et inégales. C’est que le continent Afrique est un enjeu géostratégique majeur au XXIe siècle avec plus de 25% de la population mondiale à l’horizon 2030/2040, avec d’importantes ressources non exploitées, sous réserve d’une meilleure gouvernance et d’intégrations sous-régionales et surtout de donner le primat à l’économie de la connaissance sans laquelle aucun pays en ce XXIème siècle ne peut prétendre conquérir des marchés. Or, une enquête menée en 2012 par l’UA/Nepad dans 19 pays africains montre que seuls le Malawi, l’Ouganda et l’Afrique du Sud investissent plus de 1% de leur PIB dans la Recherche-développement (R-D), contre de 0,2% à 0,5% pour les autres. Le rapport précité de l’Unesco souligne que l’Afrique ne consacre que 0,3% du PIB en moyenne à la R-D. C’est sept fois moins que l’investissement réalisé dans les pays industrialisés.

5.-En résumé, pour pénétrer le marché africain, l’on doit tenir compte de la rivalité du couple Etats-Unis/Europe –Chine pour le contrôle économique de ce continent vital. L’erreur fatale serait d’opposer en ce XXIe siècle les Etats-Unis et l’Europe qui ont le même objectif stratégique, bien qu’existant certaines rivalités tactiques de court terme, la stratégie des firmes transnationales tendant à atténuer les divergences et uniformiser les relations internationales. Concernant la prochaine rencontre Algérie/Afrique, en espérant non des discours mais des résultats concrets tenant compte de la dure réalité mondiale, pénétrer le marché africain sera aussi difficile sinon plus que le marché européen. Car cela suppose l’émergence d’entreprises algériennes compétitives en termes de coût-qualité, dans le cadre des avantages comparatifs mondiaux qui doivent reposer leur action non sur le capital argent seulement qui n’est qu’un moyen, d’ailleurs capital liquide limité du secteur privé comme l’a montré récemment le bilan mitigé du FCE pour l’emprunt obligataire. Sans une économie diversifiée reposant la bonne gouvernance et l’économie de la connaissance (combien l’Algérie possède d’entreprises compétitives selon les normes internationales en dehors de Sonatrach), un partenariat gagnant/gagnant avec les grandes firmes qui contrôlent le marché mondial et sans supports au préalable, logistiques et bancaires (combien de banques algériennes en Afrique), la débureaucratisation de l’administration la mise en place de la théorie de l’intelligence économique au niveau des institutions stratégiques de l’Etat, pour une information fiable au temps réel des concurrents du fait de la présence depuis de longues années de nombreuses firmes internationales qui ont tissé des réseaux locaux et de nouvelles qui arrivent , des supports logistiques et bancaires au préalable en Afrique, l’Algérie, n’a aucune chance de pénétrer le marché africain il ne faut pas vendre des rêves. En bref, comme, je l’ai montré dans plusieurs contributions et conférences internationales, face aux bouleversements géostratégiques, l’Afrique est appelée à se déterminer par rapport à des questions cruciales et de relever des défis dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils dépassent en importance et en ampleur les défis qu’elle a eus à relever jusqu’à présent. Les Africains doivent être conscients que dans les relations internationales actuelles n’existent plus de micros- Etats, de relations d’Etat à Etat mais doivent s’appuyer sur des réseaux. Leurs intérêts est de favoriser des co-partenariats au sein d’intégrations sous régionales, pour une prospérité partagée, loin des anciens préjugés de domination. Aussi, l’Afrique sera ce que les Africains voudront qu’elle soit (1).

Professeur des Universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL

(1)-Voir sur les relations Afrique/Maghreb -Pr Abderrahmane MEBTOUl, étude réalisée pour l’Institut Français des Relations Internationales IFRI ( Paris –France novembre 2011)- Les relations Europe-Maghreb face aux enjeux géostratégiques -Le Maghreb face aux enjeux géostratégiques ouvrage collectif dirigé par le professeur Abderrahmane MEBTOUL et le docteur Camille SARI de la Sorbonne (36 auteurs maghrébins et européens, économistes, politologues-sociologues-militaires) – 2 tomes Edition Harmattan Paris -France 1100 pages 2014)

-Intervention du professeur Abderrahmane MEBTOUL- rencontre internationale organisée par l’organisation internationale « L’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA) » le 26/30 janvier 2014 – Rabat/Maroc sur le thème « l’Afrique doit réinventer son économie » en partenariat avec la Fondation Charles Léopold Mayer pour les progrès de l’Homme, l’African Innovation et le Ministère français des affaires étrangères. Le professeur Abderrahmane MEBTOUL est membre du conseil scientifique de l’organisation panafricaine de l’ONU, la CAFRAD représentant l'Algérie en tant qu'expert indépendant.



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