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Fabius exclut toute pression sur l’Algérie concernant le gaz de schiste et la loi 51/49

08-06-2014 19:06  Abbès Zineb

Le ministre français des affaires étrangères a profité de sa conférence de presse conjointe avec Ramtane Lamamra pour apporter certaines précisions au sujet de l’exploitation du gaz de schiste en Algérie et de la loi 51 /49 régissant les investissements étrangers en Algérie.

A propos du gaz de schiste, il a expliqué que la France n'est jamais intervenue en faveur de ses entreprises sur le marché de l'exploration du gaz de schiste en Algérie. « Le gouvernement algérien décide de ce qu'il a à faire, la France n'a pas à s'ingérer dans ces débats », a-t-il affirmé en apportant aussi ce démenti à l’information selon laquelle des entreprises françaises du secteur de l'énergie auraient demandé à la France de dissuader l'Algérie d'explorer le gaz de schiste. « J'ai lu qu'il y aurait eu une demande d'intervention de la France ou de telle ou telle entreprise pour dissuader l'Algérie d'explorer le gaz de schiste, il n'en est absolument rien », a-t-il écarté.

Au sujet de la règle 51/49% régissant l'investissement étranger en Algérie, le ministre français a indiqué encore une fois que son gouvernement se préserve de s'ingérer dans une mesure prise souverainement par l'Algérie. Toutefois, les chefs d'entreprises, a-t-il poursuivi, « souhaitent pour leur part, des formes plus souples pour booster les échanges économiques entre les deux pays qui sont loin de ce que nous souhaitons ».

« Il faut trouver des voies et moyens pour aider davantage les PME-PMI des deux pays à travailler en commun (...) c'est beaucoup plus facile de travailler avec l'Algérie qu'avec les autres pays », a-t-il confié.

En fait, les propos du chef de la diplomatie française se veulent comme une mise au point à certains articles de presse, relayant des partis politiques de l’opposition, selon lesquelles la France exercerait des pression sur l’Algérie pour l’amener à exploiter le gaz de schiste en faisant appel à l’expertise des entreprises françaises. Des pressions aussi pour amener les autorités algériennes à revoir la fameuse loi du 51/49 qui gênerait des investisseurs français tentés de réaliser des marchés en Algérie.



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