1ernovembre 54. Un peuple guidé par une poignée de ses enfants les plus éclairés,allait corriger une longue Histoire. Faite de supercherie. De faux et usage defaux. De brimades. De barbarie. De feu. De larmes et de sang.
Un joug deplus d’un siècle !
Ce peuple’’va-nu-pieds-‘’, détroussé, pillé et désarmé allait torpiller toutes lesstratégies militaires érigées en dogme absolu chez l’OTAN et ses affidés.
On a tellementdit, écrit et vénéré le miracle algérien dans sa guerre déséquilibrée contre lapuissance coloniale française.
Qu’on a cru-sûrement- suffisant de ne plus le fêter et l’encenser dans ses moindres dimensions.Commettant, par-là, un irréparable crime de lèse-majesté. Et un déni de référencepour la jeune génération.
Si on avaitseulement démontré inlassablement et à chaque anniversaire que ceux quiallaient terrasser l’ogre impérialiste, avaient à peine leur âge- et pour ungrand nombre moins- à ces masses juvéniles adeptes de la harga ou encore cellesqui se massent devant les consulats pour d’hypothétiques visas, peut-être quellesen prendraient de la graine.
Mais surtoutpas de ce verbe démago de politicien en mal de rédemption.
Ni de cescruelles indifférences dans lesquelles est noyé ce jour d’infinie grâce qui avu une Nation prendre place au panthéon de l’Humanité.
Novembreétait encore là, mais tristement s’en fut…comme sur la pointe des pieds !