La succession de Khireddine Zetchi àla tête de la fédération algérienne de football (FAF), ouverte depuis la tenuede l’AG ordinaire, lundi passé, n’emballe pas outre- mesure la scènefootballistique.
Et si après des annonces informellesd’une pléiade de noms de potentiels candidats balancées ces derniers temps, ilapparait aujourd’hui, et à 48 heures du délai de rigueur de la clôture des dépôts des dossiers de candidature,que ce n’est pas le grand rush aux portes de la Maison de Dely- Ibrahim.
Amar Bahloul, Benaoumeur Berrahal etMohamed El Morro sont les seuls noms qui semblent revenir avec insistance dansles coulisses de la FAF, au moment où Walid Sadi aurait jeté, définitivement l’éponge.
Mais depuis peu, des candidatsimprobables se font sortir de l’ombre.Ils ont pour noms Antar Yahia, actuel parton technique de l’USM Alger et Charaf-Eddine- Amara, P-dg du groupe MADAR etprésident du CR Belouizdad.
Problème, les deux hommes ne remplissent nullement un descritères- clés à l’éligibilité, à savoir l’exercice pour au moins cinq ans de responsabilités dansdes institutions ou associationssportives de football.
Un écueil que le ministère de lajeunesse et des sports (MJS) assure, via des relaismédiatiques, surmonter de par des dispositions dérogatoires qui restent àexpliciter au grand jour.
Le fait est d’ailleurs tellement galvaudé qu’il explique, en grande partie lesréticences des éventuels candidats,tétanisés alors, à se jeter dans une bataille perdue d’avance.