La récente annonce du président tunisien Beji Caid Essebsi de saisir prochainement le parlement d’un projet de texte en vue de consacrer l’égalité homme/femme en matière d’héritage, n’est pas du goût des islamistes algériens.

En effet, ces derniers ont considéré qu’un tel projet est une remise en cause d’un dogme de la Chariaâ qui fixe et définit les règles de l’héritage, soit deux parts pour le garçon contre une part pour la fille.

Une délégation de membres de l’Association des Ulémas algériens, conduite par Abderrazak Makri, ex président du MSP, se rendra prochainement en Tunisie pour rencontrer le leader d’En Nahda, Rached Ghannouchi, en vue de servir d’intermédiaire pour une rencontre avec le président Essebsi afin de l’inviter à renoncer à ce projet.