Selon des sources au sein de la rédaction du journal Echourouk, version papier, on se plaint des « pressions exercées par les autorités sur notre ligne éditoriale »,  en raison de la « neutralité de notre journal durant la campagne électorale » souligne t-on. "Cette pression s’est traduite  par le tarissement des ressources publicitaires de l’ANEP" et la décision des mêmes autorités d’ "interdire le tirage du journal  hier" ajoutent les mêmes sources.

Et cela explique-t-on encore, en « représailles » après la diffusion par Echourouk News d’un entretien avec la candidate tête de liste du FFS à Alger, Mme Salima Ghazali et aussi d’un reportage sur le désintérêt des jeunes pour la politique.

« Pourquoi punir le journal papier pour une faute qu’il n’a pas commise », s’interrogent nos sources qui indiquent que le journal n’a pu être tiré lundi que dans les imprimeries de l’ouest du pays. Ce qui explique le fait que sa diffusion fût chaotique avec une non disponibilité dans plusieurs kiosques à Alger et une absence totale dans les administrations.

Par ailleurs, il y a lieu de noter que s’agissant de l’entretien avec Mme Salima Ghazali, la direction d’Echourouk est effectivement en faute, dès lors que sa diffusion est intervenue bien après le délai légal de silence électoral fixé par la loi au dimanche 30 avril à minuit.