Le président Abdelaziz Bouteflika a adressé un message à l’occasion du double anniversaire du 24 février, marquant la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) en 1956 et la nationalisation des hydrocarbures en 1971 dont je retiens sept orientations qui devront être concrétisées sur le terrain axées sur l’accélération des réformes nous adaptant au nouveau monde, la nécessaire solidarité en cette conjoncture difficile, impliquant plus de moralité, et pour la première fois de l’histoire de l’Algérie employant un terme étranger aux discours de nos politiques qui ont besoin d’une mutation culturelle, où il insiste sur l’urgence d’évoluer notre vision du capitalisme national intègre et du partenariat étranger équitable.
1.-La mobilisation constante des travailleurs et travailleuses de l’Algérie afin de s’inscrire dans les constantes des principes de la révolution, dont la Déclaration du 1er novembre a proclamé le combat libérateur en lui traçant un objectif clair, à savoir l’édification d’un État démocratique et social tenant compte de notre anthropologie cultuelle, devant concilier modernité avec notre authenticité .
2.- Le processus de développement s’est heurté à une tragédie nationale douloureuse et meurtrière qui a coûté à l’Algérie des dizaines de milliers de victimes, des centaines d’usines détruites et des milliards de dollars de pertes qui ont pesé lourd sur l’Algérie en termes d’endettement extérieur insoutenable.
3.- La réconciliation nationale, a permis au pays d’amorcer un retour à l’édification dans un climat de paix et de stabilité permettant de l’espoir en les potentialités de l’Algérie, loin des thèses dogmatiques et discours pessimistes impliquant entre 2017/2020, actuellement un large front national tenant compte de nos différentes sensibilités.
4. Cependant il faut reconnaître les difficultés actuelles d’où un appel à la résistance face aux soubresauts de la crise financière actuelle afin de sortir, triomphants de la situation financière car si les causes des difficultés financières actuelles de notre État sont exogènes, elles ne sont pas sans impact sur la cadence du développement.
5. D’où l’importance d’une relance solide et multidimensionnelle aux fins de remettre sur rail le processus de construction de l’économie nationale, une économie libérée de l’hégémonie des hydrocarbures et diversifiée à l’image de la diversification des capacités agricoles, touristiques, minières, industrielles et autres afin de gagner la bataille de la production, de la productivité et de la compétitivité pour une exportation hors hydrocarbures
6. Il s’agira de concilier efficacité économique et une profonde justice sociale afin d’apporter davantage d’harmonie afin de préserver le pouvoir d’achat des travailleurs et la prise en charge de la couche démunie, d’une part, et la régulation du marché et la protection des consommateurs de la spéculation, de l’érosion de leurs revenus et de la dégradation de leur niveau de vie, d’autre part.
7.- Enfin le président de la République insiste sur la nécessité de faire évoluer notre vision du capitalisme national intègre et du partenariat étranger équitable en tant que partenaires stratégiques pour le développement économique, et partant accepter plus aisément les réformes nécessaires pour l’amélioration des conditions d’investissement de l’Algérie.