Le contribuable sera amené à mettre encore une fois la main à la poche pour financer le développement local qui peine à décoller du fait que la majorité des communes sont déficitaires ou sans ressources. En effet, le gouvernement planche sur un projet de loi portant fiscalité locale et qui impose une dizaine de taxes et impôts devant servir à financer les collectivités locales.

Nous apprenons de sources informées que ces taxes et impôts concerneront notamment, les activités professionnelles, les fonds de commerce, l’habitation, les transactions immobilières et la gestion des déchets ménagers entre autres. Même les fêtes et les réjouissances seront taxées d’après le projet de loi !

Ainsi il sera demandé aux contribuables de consentir annuellement entre 1000 et 130.000 dinars de taxes pour financer les programmes des collectivités locales notamment la protection de l’environnement. Ces opérations seront, dit-on, gérées par les APC, les APW et le fonds de solidarité intercommunal.

En proie à une raréfaction des ressources suite à la contraction drastique des recettes des hydrocarbures, le gouvernement se voit ainsi contraint de faire payer le citoyen pour fouetter autant que faire se peut un développement local réduit à sa plus simple expression. Le gouvernement aura cependant fort à faire pour faire accepter ces taxes alors même que le pouvoir d’achat est en chute libre.