Les 4 terroristes déjà identifiés par les autorités, qui ont perpétré, avant-hier jeudi 17 août, les deux attentats ignobles en terre catalane, en Espagne, les dénommés Moussa Oukabir (âgé de 17 ans) Saïd Aallaa (18 ans) Mohammed Hychami (24 ans) tous trois abattus par la police espagnole, ainsi que le triste individu Younes Abouyaakoub (âgé de 22 ans et qui, lui, est toujours en fuite) en plus d'être des criminels dangereux, ont la particularité d'être des hommes jeunes, à peine entrés dans le cycle de l'existence adulte, le chapitre de la vie régi, logiquement, par les principes de réalité et de responsabilité.
Âgés de 17 et 18 ans pour les deux premiers, de 24 et 22 ans pour les deux autres, quelles expériences bénéfiques ont-il pu accumuler dans leurs courts laps de temps de vie, quelles vraies connaissances sur les problématiques sensibles du siècle ont-ils pu acquérir, s'enrichir de quelles sagesses qui défient les contingences et les conjonctures?
De quel recul ont-ils disposés également pour mûrir des réponses prudentes à des interrogations cruciales, pour construire en eux un socle de valeurs premières et universelles et relativiser éventuellement des jugements péremptoires, hâtifs ou tragiquement définitifs, pour mesurer surtout la terrible portée de leurs actes criminels?
Les jeunes terroristes qui tuent aujourd'hui au nom de l'Islam tuent avec une sorte de bonne conscience et de "repos de l'âme" absolument monstrueux. Et ils tuent sans même essayer de connaître et vénérer les noms sacrés d'amour et de bonté du Dieu qu'ils offensent et blasphèment en versant un sang innocent, en Son Nom.
Ils tuent croyant Le servir et ils ne s'interrogent même pas si leurs actes barbares ne va pas soulever, au contraire, Sa colère et Sa damnation.