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Des universitaires algériens plaident pour « un autre avenir pour l’Algérie »

15-05-2014 13:44  Abbès Zineb

Un collectif d’universitaires algériens, qui ont organisé des journées d’action pendant la campagne électorale, ont saisi la prise de contact entre Ahmed Ouyahia et les partis et personnalités politiques pour lancer un nouvel appel pour alerter sur la situation que vit le pays.

Cette situation, selon la description de ces universitaires se caractérise par « des fragilités aux frontière que notre pays ne pourra endiguer ni affronter que si toute la société est mobilisée ». Or notent ces universitaires, « cette mobilisation citoyenne n’est possible qu’autour d’un Etat fort par la légitimité de ses institutions et de ses règles démocratiques de fonctionnement ».

Les signataires de l’appel relèvent aussi des « fragilités du tissu social national dont les fractures révèlent la faible légitimité des institutions locales et nationales ainsi que la faiblesse du pouvoir politique ». Ces universitaires estiment que la crise qu’il relatent dans leur appel trouve « toute son expression « dans une institution comme l’université.

L’université algérienne est en crise car soumise à une logique quantitative et clientéliste dont la conséquence est l’abandon pur et simple de sa vocation de transmission du savoir et de la formation de citoyens capables de défendre leurs positions, leurs institutions et à fortiori leur nation ».

Et aux auteurs de l’appel de revenir ensuite à la dernière élection présidentielle pour dénoncer « les manœuvres et les manipulations auxquelles elle a donné lieu et non rien résolu ». Pour eux, cette élection « démontre qu’en l’absence d’un pacte social, de telles échéances ne peuvent rien résoudre ». Raison pour laquelle poursuivent-ils, en publiant cet appel, le collectif « réaffirme sa conviction quant au bienfondé de sa démarche » et appelle « les collègues de toutes les universités du pays et tous les citoyens à poursuivre les débats, à se mobiliser pour un changement profond et réel pour un autrz avenir pour l’Algérie ».

Enfin, ces universitaires, disent vouloir continuer à « alerter l’opinion publique et dénocer les pratiques fondées sur la violence d’où qu’elle s viennent, car elles visent à museler une expression libre , plurielle et citoyenne »

Les Signataires : Nacer Djabi (université d’Alger2), Khoula Taleb iIrahimi (université Alger2), Fatma Oussedik (Université Alger2), Louisa Ait Hamadouche (Université Alger3), Mohamed El Korso (Université Alger3), Abdelkader Lekdjaâ (Université d’Orant), Ahmed Rouadjlia (université M’Sila), Ahmed Chéniki (Université Annaba), Fatma Zohra Guechi (Université de Constantine2), Mustapha Guenaou (Université Mostaganem), Louisa Ait Hamou (université Alger), Mourad Boukella (Université Alger3), Fadéla Chitour (université d’Alger, Yasmina Zemouli (Université Constantine), Mohamed Bouchakour (HEC Alger), Mohamed Madani (USTO ), Ahmed Abid (Université d’Orant), Mourad Remaoun (Université d’Orant), Fatma Boufnik (Université d’Orant).

 



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