A l’occasion de la Journée Mondiale de la liberté de la Presse commémorée ce mardi 3 mai 2011 et au lendemain du Conseil des Ministres qui s’est penché sur l’important dossier de la presse dans notre pays y compris de la radio et de la télévision , les Correspondants à l’Etranger de la radio nationale (Chaine III) suspendus arbitrairement et privés de tout salaire depuis de nombreux mois :

-ATTENDENT toujours la réponse de la direction de la radio à leurs revendications pourtant annoncée imminente il y a huit mois.En effet, par courriel , au mois de septembre 2010 , le Directeur de la Chaine III avait précisé aux intéressés que le système de fonctionnement régissant les rapports entre la radio et ses correspondants était « dépassé » et qu’une « impulsion nouvelle de collaboration des Correspondants de la Trois sera sous-tendue par de meilleures conditions de travail » sur les « plans matériel et financier » nouées par « de nouveaux rapports professionnels ».

-CONSTATENT qu’au fil des mois ces propos ne sont que promesses non tenues et discours dilatoire.Les correspondants de la Chaine III à l’Etranger sont en effet toujours interdits d’antenne et la direction générale –qui se gausse d’avoir résolu le cas de tous les cachetiers de la radio nationale- manifeste ainsi son désir de ne pas apporter une solution juste et équitable au conflit né à l’automne dernier à la suite d’un oukase annonçant que ces journalistes seraient dorénavant rémunérés au billet diffusé sur les antennes de la radio nationale et non plus payés mensuellement en dinars pour le travail quotidien presté dans différentes capitales ;

-S’ESTIMENT toujours en activité en dépit du fait qu’ils ne perçoivent plus aucun salaire depuis huit mois en représailles pour avoir fait parvenir de nouvelles propositions de fonctionnement aux responsables de la radio nationale et

-PREVOIENT qu’en l’absence de réaction de la part de la direction de la radio nationale , les Correspondants de la CHAINE III à l’Etranger prendront leurs dispositions pour faire valoir leurs Droits conformément à la législation en vigueur en Algérie et notamment au statut des journalistes promulgué en 2008.

Pour le Collectif des Correspondants à l’Etranger de la Trois, Nacéra BENALI (New Delhi) ,Arezki MOKRANE (Bruxelles) ,Boudjemaa SELIMIA (Londres)Sid Ahmed Hammouche (Genève) -3 mai 2011