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De ‘’Aïcha’’ à Mecca, ou quand le raï déraille

17-12-2017 18:00  Nourredine Bouteldja

Mise engarde : le propos n’a rien d’intégriste, ni ne défend les causesextrémistes, ni encore moins pourfend les libertés d’expression, en tousgenres.

Sauf cellesinspirées à partir d’eaux troubles. A pleins poumons !

Ainsi,peut-il y aller de Cheb Khaled au patronyme prédestiné de ‘’Hadj’’ Brahim.

Le King duraï, a certes un talent royal sur scène et sur CD. Le fait est incontestable.

Ce qui l’estmoins- beaucoup trop moins- est sa propension à vouloir trop vouloir combattre- à l'occasion- les faux dévots dans l’Islam.

Chanter raïchez le roi du Maroc ou celui d’Arabie, reste son droit le plus absolu pourlui.

Mais sepayer une ‘’ Omra’’ fortement médiatisée, puis passer en concert à Djeddah, c’est,quelque peu- quelque part, ébrécher bien des entendements chez les fidèles.C’est, en tout cas fort de café !

D’autant quel’enfant d’Eckmühl- c’est à Oran, pas en Allemagne- n’est pas à son premierimpair.

Et lasacralité de l’Islam se serait volontiers passée du titre de son tube‘’Aïcha’’.Un nom à haute valeur symbolique pour les musulmans. Et pourcause !

Que ce fût,justement, Jean Jacques Goldman- maestro d’origine juive- qui en fut leparolier, voilà qui lève bien des appréhensions sur les égarements d’un artistese prévalant du culte de Mohamed !

Faut quandmême pas prendre les bonnes gens pour d’obscurs sauvages !   

 

 



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