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De la réactivation ferme des mesures de prévention contre la propagation du Coronavirus (Covid-19)

15-07-2021 13:56  Contribution

L’agence Algérie Presse Service, dans une dépêche  datée du 10 juillet 2021, a fait état de la réunion des membres du Comité  scientifique de suivi  de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (Covid-19), qui a été présidée par le Président de la République, en présence des ministres en charge de l’intérieur, de la santé, de l’industrie pharmaceutique, de la communication, du Commandant de la Gendarmerie  Nationale et du Directeur Général de la Sûreté Nationale.

Au cours de cette réunion, il a été décidé « la réactivation ferme des mesures de prévention prises depuis le début de la pandémie, à l’image –  le  terme exact qui aurait du être utilisé est : à l’instar ou l’adverbe comme - ; du port de masques, la distanciation physique, la généralisation de l’usage de solutions hydroalcoolique».

Il a été décidé, également, « d’accélérer la cadence vaccinale, étant le seul moyen pour venir à bout de cette pandémie, tout en veillant à assurer une exploitation optimale du nombre de lits affectés aux patients Covid-19, et à augmenter leurs capacités d’accueil de 7 % à 15 %, notamment dans les grandes villes à l’image – la même remarque précédente s’impose – d’Alger, Oran et Constantine ».

Ce contenu du communiqué de la présidence de la République, repris par la dépêche suscitée de l’agence APS, appelle les observations suivantes :

1-S’agissant des responsables conviés à assister à cette réunion, il y a lieu de relever l’omission des ministres en charge  du commerce, des transports, de l’éducation nationale et des affaires religieuses ainsi que  du Directeur Général de la Protection Civile, étant donné qu’ils sont partie prenante dans la prévention et la lutte contre la propagation du Coronavirus (Covid-19).

2-Concernant « la réactivation ferme» des mesures préventives prises depuis le début de la pandémie,  le nom « réactivation » signifie, selon le Larousse, l’action de redonner une vigueur, une impulsion nouvelle à quelque chose. Or, dans le cas d’espèce, les mesures préventives anti Covid-19 n’ont été ni gelées, ni suspendues, pour qu’elles soient réactivées.

Elles ont fait l’objet de dispositions règlementaires prévues par toute une batterie de décrets exécutifs. Et, un texte règlementaire qui n’a été ni abrogé, ni modifié doit continuer à produire ses effets, sans aucune limite dans le temps.

De plus, il est accolé au mot « réactivation » un autre mot : « ferme », qui est le participe passé du verbe fermer. Ce mot veut dire énergique, avec autorité,  ce qui est, à contrario, une critique acerbe de l’administration -tous les ministères et institutions concernés-, qui n’a pas exercée pleinement et continuellement ses prérogatives en matière d’application des mesures de prévention prises  depuis le début de la pandémie. Et, c’est à l’administration d’être constante et de ne pas céder dans l’exercice de sa mission de puissance  publique.

3-Les mesures de prévention  prises depuis  le début de la pandémie ont été édictées  par des décrets exécutifs dont des dispositions ont clairement et sans ambigüité aucune désigné les services de l’Etat devant veiller à leur respect, effectuer des actions de contrôle et de procéder, pour les contrevenants, à des actes et autres procédures définis. 

Ces dispositions se déclinent, à titre indicatif et non exhaustif, comme suit :

  • Les services de sécurité concernés veillent au strict respect des mesures de prévention et de protection et des protocoles sanitaires et à l’application des sanctions règlementaires à l’encontre des contrevenants.
  • Tous les agents publics habilités sont tenus de veiller au strict respect du port du masque de protection.
  • Obligation est faite pour les services du ministère du commerce d’effectuer des actions de contrôle au niveau des commerces et  des marchés, accompagnés de la force publique, et de procéder, pour les contrevenants, à la fermeture immédiate du commerce et au retrait du registre du commerce.
  • en cas de non respect des mesures et protocoles sanitaires de prévention et de protection contre la propagation de la pandémie du Covid-19 ou de signalement de contamination, la fermeture  immédiate du lieu de culte, de l’espace de loisirs ou de l’hôtel, café ou restaurant concerné, est prononcée.
  • ces établissements (crèches et garderies) feront l’objet de visites inopinées par les autorités concernées et  la fermeture immédiate est prononcée, en cas de non suivi du protocole sanitaire mis en place.
  • mission est donnée aux inspecteurs de l’éducation nationale d’effectuer des contrôles continus au niveau des établissements des cycles primaire, moyen et secondaire, publics et privés, pour s’assurer du respect du protocole sanitaire mis en place et des mesures organisationnelles édictées par les pouvoirs publics.

En outre, il a été crée une commission de wilaya  chargée de coordonner l’action sectorielle de prévention et de lutte contre la pandémie du Covid-19. Cette commission est présidée par le wali territorialement compétent et composée :

  -des représentants des services de sécurité,

 -du procureur général, 

 -du président de l’assemblée populaire de wilaya,

 -du président de l’assemblée populaire communale du chef lieu de wilaya.

Ici, une digression s’impose. Elle concerne la composition de cette commission de wilaya. Les représentants des services de sécurité sont cités avant le procureur général qui représente le ministère public et dispose du droit de requérir la force publique ainsi que les officiers et agents de la police judiciaire. De plus, le procureur de  la République qui représente le procureur général dirige l’activité des officiers et agents de police judiciaire.

De même, des élus,  le président  de l’APW  et le président de l’APC, qui a la qualité d’officier de police judiciaire, sont mentionnés après lesdits  représentants des services de sécurité.

Il est utile de relever, également, qu’il est fait état des « représentants » des services de sécurité et non des chefs de wilaya des services de sécurité, en l’occurrence le commandant du groupement de gendarmerie nationale et le chef de la sûreté de wilaya. Ainsi, ces deux (2) autorités sécuritaires peuvent se faire représenter par des subalternes alors que le président et les autres membres (wali, procureur général, président de l’APW et le président de l’APC du chef lieu de wilaya) sont tenus d’assister personnellement.

La composition de cette commission est significative et démontre amplement et clairement la position  et le poids  réels  et effectifs  des services de sécurité vis-à-vis des autres institutions de l’Etat, y compris la justice.

Fermons cette parenthèse et revenons auxdits services de l’Etat. Le constat qui s’impose et qui ressort directement du communiqué de la présidence de la République, c’est qu’ils ont failli à la mission qui leur a été dévolue. Ils n’ont pas exercé ou peu exercé les attributions qui leur ont été fixées par la réglementation en vigueur, autrement dit les différents décrets exécutifs se rapportant au dispositif de prévention et de protection contre la propagation du Coronavirus (Covid-19), incluant des actions imparties à ces services. Ce n’est pas un secret, tout un chacun peut le constater dans la vie quotidienne.

4-Même, les gestes barrières  ne sont  pas appliquées. Ces gestes simples et faciles, qu’il est utile de rappeler, consistent en ce qui suit :

-se laver fréquemment et soigneusement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique,

-éviter les contacts rapprochés,

-éviter les foules et les rassemblements,

-porter un masque de protection,

-se couvrir la bouche avec le pli du coude ou un mouchoir jetable lors d’une toux ou d’un éternuement (le mouchoir doit être jeté dans une poubelle),

-ne pas se toucher les yeux, le nez et la bouche,

-veiller à la bonne ventilation des pièces.

Par ailleurs, ce qui est paradoxal, c’est l’affichage des gestes barrières, notamment l’obligation du port du masque de protection, sur les devantures et à l’intérieur des lieux de prestation de services et de commerce, sans une réelle et effective mise en application.

Les administrations elles mêmes n’assurent plus ou si peu  l’application des mesures barrières à l’intérieur de leur  enceinte, notamment le port du masque de protection, aussi bien par les fonctionnaires que les usagers. Un sentiment de délitement de l’application desdites mesures se répand.

En effet, les mesures édictées par le gouvernement sont quasiment tombées en désuétude, et en conséquence, elles ne sont plus appliquées par la majorité des concernés

Les membres des services de sécurité eux-mêmes n’appliquent nullement les gestes barrières dont le port du masque de protection, à l’exception d’une minorité. Ils ne le portent pas ou le portent sous le menton. Et, ils sont censés verbaliser les citoyens et citoyennes qui ne se conforment pas à l’obligation du port du masque de protection (amende forfaitaire de 10.000 DA).

Pire et là, l’inconséquence atteint le sommet. Lors de la séquence filmée et diffusée par les chaines de télévision de la réunion du Conseil des ministres tenue le  4 avril 2021, le ministre en charge de l’intérieur est apparu portant le masque de protection sous le menton, alors qu’il n’avait pas la parole.

De même, et lors du Conseil des ministres du  30 mai 2021, deux (2) ministres ont été filmés sans le port du masque de protection et un (1) autre  le portant sous le menton.

A quant l’exercice effectif de la puissance publique, de la force légitime pour une stricte  et surtout effective application, sans relâche, ni atermoiement, des mesures édictées en matière de prévention et de  protection contre la propagation du Coronavirus (Covid-19), dont la violation est  réprimée par les dispositions des articles 290 bis, 459 et 459 bis du code pénal.

5-L’accélération de la cadence de vaccination dépend de la réception du vaccin contre la Covid-19 en quantités suffisantes. Notre pays ne produit pas encore ce vaccin.

Le 28 juin 2021, la directrice de la pharmacie au ministère de la santé a déclaré que notre pays a reçu 5,5 millions de doses du vaccin anti Covid-19, alors que la transparence et la bonne gouvernance imposent de faire état de chaque réception d’un lot de vaccin,  en indiquant la quantité reçue et le nom du vaccin. 

Ici, il y a lieu de signaler qu’en date du 18 avril 2021, un membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) a déclaré à la Radio nationale Chaine 3 que le nombre des doses de vaccin réceptionnées par l’Algérie s’approchait des 800.000 doses, dont quelques 300.000 doses d’Astra Zeneca. Donc, entre les deux (2) déclarations, il existe une différence de 4,7 millions de doses. Alors, la question légitime à se poser : est-ce effectivement notre pays a  réceptionné entre le 19 avril et le  28 juin 2021 cette quantité de  4,7 millions de doses du vaccin anti Covid-19 ?

Dans ce cadre, il est à souligner que l’Algérie pour atteindre l’immunité collective et, ainsi, lutter efficacement contre la pandémie du Covid-19, devrait vacciner 70 % de sa population, soit trente (30) millions  de citoyens sans compter les étrangers résidents réguliers et irréguliers sur le territoire national. La population en Algérie a été estimée, au 1er janvier 2020, à 43,9 millions d’habitants  résidents, par l’Office National des Statistiques. Donc, notre pays a besoin de 60 millions de doses du vaccin.

Si l’on devait prendre en compte les 5,5 millions de doses du vaccin déclarées comme étant reçues et en estimant que cette quantité de vaccin a été, dans sa totalité, administrée. Elle ne couvre que 2,7 millions de la population, à raison de deux (2) doses par personne. On est loin, très loin des trente (30) millions à vacciner.

Même pour l’acquisition du vaccin ; il a fallu un tweet (en date du 20 décembre 2020) ferme et énergique  du président de la République de son lieu d’hospitalisation en Allemagne, pour que le gouvernement en léthargie et en état d’attente de l’ordre d’en haut sur cette vitale et grave question de santé publique, prenne des dispositions pour entamer la procédure d’acquisition du vaccin et lancer l’opération de vaccination.  Et, on sait comment elle a débuté  avec la réception le 29 janvier 2021 de 50.000 doses du vaccin russe Sputnik V.

6-L’exploitation optimale du nombre de lits affectés aux patients Covid-19 dépend de la capacité d’hospitalisation en soins intensifs-réanimation des établissements hospitaliers, d’autant plus que le variant Delta, plus contagieux et mortel,  se diffuse en Algérie et touche aussi des personnes jeunes et en bonne santé.

Les établissements hospitaliers, notamment les Centres Hospitalo-Universitaires ne sont pas équipés pour dépister les variants britannique et Delta. Seul, actuellement l’Institut Pasteur d’Algérie peut effectuer l’opération de séquençage.

De plus, les enquêtes sur les cas contacts des personnes contaminées par le variant britannique ou Delta ne sont pas effectuées systématiquement. Ce qui constitue une faute lourde dont les conséquences sont terribles (propagation du variant et décès d’autres personnes).

Nos établissements hospitaliers, à commencer par le CHU Mustapha Bacha, doivent être réhabilités par des travaux de réaménagement, de restructuration et de modernisation des bâtiments existants. De même, les matériels techniques doivent être renouvelés et certains réparés ou rénovés.

Il faudrait adopter une véritable et effective stratégie de maintenance et de sécurité technique des hôpitaux à l’effet de veiller à l’entretien et à la durée de vie des différents matériels et équipements techniques. Une telle stratégie doit être basée, en premier lieu, sur la ressource humaine et sa valorisation.

Cessons de construire de nouveaux hôpitaux qui vont tomber en « ruines »  peu de temps après leur ouverture et mise en service. Dépensez utilement, dépensez efficacement, réhabilitez l’existant et surtout, assurez la maintenance et l’entretien. Le centre d’intérêt doit être aussi basé sur la valorisation de la ressource humaine : personnel médical, para-médical, technique, administratif, par une prise en charge efficiente de ses revendications légitimes et objectives.

Un fait doit nous faire sursauter et prendre à bras le corps notre système de santé pour le rendre véritablement  performant et efficace. Aucun  structure hospitalière en Algérie n’a pu assurer la prise en charge médicale du Président  de la République, atteint du Covid-19. Il a fallu le transférer et  l’hospitaliser en Allemagne. Le protocole thérapeutique  était connu et suivi par l’ensemble des Etats. Mais, la prise en charge médicale en Algérie n’était  pas adéquate et n’offrait pas les garanties de soins prodigués à l’étranger, dans le cas d’espèce en Allemagne.

 De ce qui précède, les mesures et suggestions suivantes sont proposées :

a)- veiller à faire assurer pleinement la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion du 10 juillet 2021 et à imposer le suivi diligent, rapide et efficace, des mesures édictées par la règlementation en vigueur pour faire face à la propagation du Coronavirus (Covid-19) , par la désignation auprès du Président de la République  d’un Conseiller spécial ou avec une toute autre appellation ou la mise en place urgente d’une commission restreinte, placée auprès du Premier ministre, qui puisse avoir  l’autorité nécessaire sur l’ensemble des responsables des institutions et des  administrations publiques en charge de cette grave crise sanitaire, à l’effet de diriger et de coordonner les actions engagées  ou à entreprendre, et de veiller, surtout,  à leur stricte et réelle application au quotidien. Les membres de cette commission devraient se réunir, au minimum, deux (2) fois par semaine.

b)-tenir les réunions des Conseils des ministres et du gouvernement par vision conférence, pour insuffler une forte impulsion à la réactivation ferme, et espérons-le effective et continue, des mesures préventives prises depuis le début de la pandémie,  donner l’exemple et éviter le rassemblement, s’agissant du Conseil des ministres,  de trente-six (36) personnes ( le Président de la République, le Premier ministre, le directeur du cabinet/ PR, les membres du gouvernement et le secrétaire-général du gouvernement) dans un lieu restreint et fermé (salle de réunion), même s’ils ont été tous vaccinés.

c)-interdire toutes les réunions, conférences et autres colloques en mode  présentiel devant être organisés par l’administration ou toute autre institution ou organisme.

d)-instruire les administrations centrales et locales, en coordination avec les services de santé compétents, d’établir un planning de vaccination des employés au sein desdites administrations.

e)-rétablir pour une durée de quinze (15) jours le confinement partiel à domicile de 18h à 6h sur l’ensemble du territoire national, à l’exception des wilayas du sud où un horaire adéquat doit être instauré, eu égard aux fortes chaleurs qui caractérisent ces wilayas en cette période d’été.

f)-situer les responsabilités et prendre des sanctions contre les  autorités concernées, quelque soit leur rang, qui n’ont pas assumé ou qui n’assument pas leurs responsabilités dans l’application des mesures de prévention contre le Coronavirus (Covid-19). La non sanction, voire l’impunité, conduit à la réitération du même comportement irresponsable et négatif, par une application négligée et aléatoire du dispositif règlementaire de prévention et de protection contre la propagation du Coronavirus (Covid-19).

Il est à souligner qu’un tel comportement est assimilé à la mise en danger de la vie d’autrui, et en cas de décès, à l’infraction d’homicide involontaire, conformément aux dispositions de l’article 288 du code pénal. Et, la loi doit s’appliquer. Force doit rester à la loi. Nul n’est au-dessus de la loi.

Dans ce cadre, la responsabilité du Premier ministre est pleine et  entière, car l’application des règlements relève des attributions qui lui sont dévolues par les dispositions de l’article 112/3ème et  5ème tirets de la Constitution  qui prévoient ce qui suit : « Outre les pouvoirs que lui confèrent expressément d’autres dispositions de la Constitution, le Premier ministre ou le Chef du Gouvernement, selon le cas, exerce les attributions suivantes : : 3)-il procède à l’application des lois et règlements ; 5)-il signe les décrets exécutifs »

g)-le constat de carence dans l’application des mesures de prévention prises depuis le début de la pandémie devrait conduire à la cessation des fonctions des ministres en charge de l’intérieur, des affaires religieuses,  de la santé,  du commerce et des travaux publics (ex-ministre des travaux publics et des  transports). Ces ministres ont failli à leurs attributions et à leurs responsabilités dans l’application des mesures édictées par la règlementation en matière de prévention et de protection contre la propagation de la pandémie du Coronavirus (Covid-19). Cette faillite ressort clairement de la décision de réactivation ferme des mesures de prévention prises depuis le début de la pandémie, arrêtée  à l’issue de la réunion du 10 juillet 2021 citée ci-dessus.

h)-redoubler d’efforts en faisant appel à toute institution, organisme ou personne physique qui peut apporter son savoir faire ou ses relations à l’étranger, pour l’acquisition, en quantités suffisantes, du vaccin contre le Coronavirus et arriver dans le court terme à vacciner 70% de la population, sans oublier les étrangers résidents réguliers ou irréguliers sur le territoire national. Ce qui veut dire l’acquisition de 60 millions de doses de vaccin, à raison de deux (2) doses par personne.

En conclusion, il ne faut pas que cette réactivation dite ferme soit passagère, de circonstance et aléatoire. Il  ne faut pas qu’elle soit, aussi,  juste un écrit, une injonction sans exécution, de l’encre sur du papier sans une application effective, rigoureuse et continue.

Fictive ou effective, il appartient aux fonctionnaires en charge de l’application des lois et des règlements d’en décider. Cependant, sans la prise de sanctions à l’encontre de tout fonctionnaire défaillant, quelque soit ses responsabilités et sa fonction, cette réactivation ferme sera fictive et non effective, autrement dit son application  sera momentanée et temporaire sans aucune permanence et continuité dans le temps.

ZERROUK Ahmed, ex-magistrat militaire



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