Le Croissant Rouge Algérien est censé être en première ligneen cette période  difficile que traversel’Algérie, du fait de la crise sanitaire du Coronavirus. C’est sa vocation d’êtrele levier de l’Etat pour l’organisation et l’orchestration de la politique deSolidarité nationale.

Paradoxalement, cette institution fait montre d’uneincompréhensible discrétion dans cet élan de solidarité nationale qui setraduit quotidiennement à travers des initiativesd’entreprises publiques et privées, des gestes de citoyens.

La présidente du Croissant rouge Saida Benhabylès, pourtantprompte à écumer les plateaux detélévision et les salles de rédaction est quasimentinvisible, alors qu’elle a jusque-là réussi à surnager à tousles changements politiques intervenus dans le pays depuis le temps du présidentZeroual.

Des indiscrétions au niveau du ministère de la Solidarité nationaleavancent que les jours de Said Benhabylès , à la tête de CRA sont comptés etque plusieurs noms de personnalités médicaleset acteurs de la solidarité nationale sont sur la table du président Tebbounequi devrait trancher rapidement.