L'équipage de l'avion affrété par Air Algérie, qui s'est écrasé jeudi dernier dans le Nord du Mali faisant 118 morts, a demandé à rebrousser chemin avant que le contact ne soit interrompu et alors que la météo était "mauvaise", a révélé lundi, le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius.
S'exprimant à Paris lors d'une conférence de presse, il a déclaré que "toutes les hypothèses seront examinées dans le cadre de l'enquête. Ce que nous savons d'une façon certaine, c'est que la météo était mauvaise cette nuit-là, que l'équipage de l'avion avait demandé à se dérouter, puis à rebrousser chemin, avant que le contact ne soit perdu".
De son côté, le secrétaire d'Etat français aux transports Frédéric Cuvillier a indiqué, lundi à Paris au cours d'une conférence de presse que l'analyse des boîtes noires de l'avion affrété par Air Algérie "prendra peut-être plusieurs semaines".
"Si les données sont exploitables, leur analyse, leur lecture, demandera peut-être plusieurs semaines", a-t-il déclaré, précisant que six ingénieurs du Bureau d'enquêtes et analyses (BEA) français y travaillent à temps plein.