Au troisième jour du crash de l'avion affrété par Air Algérie au Nord du mali, trois représentants des communautés française, burkinabé et libanaise ont quitté Ouagadougou, samedi, pour le site.
Un représentant de la France, un du Liban et un des familles burkinabé ont quitté Ouagadougou samedi peu après 09H00 (locales et GMT) à bord d'un hélicoptère pour la zone de Gossi, à environ 100 km de Gao (nord-est du Mali) où l'avion s'est écrasé jeudi, selon un responsable de la cellule de crise mise en place au Burkina Faso.
Leurs identités n'ont pas été précisées. Un autre voyage est prévu dans la journée, à une heure encore indéterminée, selon la même source.
Le gouvernement burkinabé avait annoncé sa décision de conduire sur le site du crash un nombre réduit de représentants de victimes vendredi, au retour d'une délégation conduite sur place par le président burkinabé Blaise Compaoré.
"Nous avons souhaité qu'il y ait des représentants des familles françaises, libanaises et burkinabé (...) car nous n'avons pas beaucoup de places", avait précisé le ministre burkinabé de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma.
Le général Gilbert Diendiéré, chef d'état-major particulier à la présidence burkinabé, également membre de la délégation, avait averti que la récupération des corps s'annonçait "très difficile".
"Il est aujourd'hui difficile de pouvoir récupérer quoi que ce soit, et même pour les corps des victimes, je pense qu'il est très difficile de pouvoir les récupérer parce que nous avons vu seulement des morceaux de chair humaine qui jonchaient le sol", avait-il estimé.