Le dernier match disputé par l’équipe nationale de football au stade Mustapha Tchaker de Blida, mardi 19 novembre 2013 aura, encore une fois été un vrai calvaire pour les femmes et les hommes de la presse sportive chargés de la couverture de cet événement historique.
Les conditions d’accès au stade, puis à l’intérieur même de l’enceinte sont humiliantes, pénibles et indignes de la corporation et d’un pays comme l’Algérie.
Le Syndicat national des journalistes, scandalisé par ce mépris réservé à la corporation tient à dénoncer les responsables de telles situations, à tous les niveaux, et s’inquiète de l’aspect répétitif de ce phénomène que l’on n’observe plus qu’en Algérie e que nos confrères subissent systématiquement, exclusivement, et pis encore, dans l’indifférence général.
Mardi dernier encore, nos confrères de l’hebdomadaire sportif "BOTOLA" ont été tout bonnement privés de la couverture de cet événement, le président de la Fédération algérienne de football ayant préalablement récupéré et caché leurs accréditations. Il s’agit là d’un acte de censure déplorable et inacceptable.
Le président de la FAF n’a absolument aucune qualité pour "gérer" la presse. Et ni lui, ni aucune autorité n’ont le droit d’empêcher un confrère ou un media de faire son travail.
Ce qui est attendu , par contre de tout ce beau monde, et c’est même là, un devoir pour eux, c’est de réunir des conditions de travail dignes et correctes pour les journalistes, comme tous leurs homologues dans le monde le font d’ailleurs.