Des scientifiques américains,britanniques et australiens ont décrit les mécanismes moléculaires qui, d’aprèseux, expliquent pourquoi le variant britannique du coronavirus est pluscontagieux, selon l’agence Sputnik qui rapporte l’information, ajoutant que lesrésultats de leurs études ont été publiés sur bioRxiv, une archive de dépôt deprépublications consacrée à la biologie.
La contagiosité plus élevée de cevariant est liée à sa grande teneur en une protéine lui donnant la capacité des’ajuster à la défense des cellules de l’organisme face à des attaquesmicrobiennes, expliquent- ils après avoir décortiqué le mécanisme de l’infectionpar le virus.
Estimant que la souche britannique setransmet plus facilement et se répand beaucoup plus rapidement, ils n’ont pasmanqué d’alerter sur le fait que «les systèmes de santé ne sont pas prêts àfaire face à cette évolution», ont- ils souligné.
Dans leur étude, ils ont prouvé quela protéine ORF9 se trouvant en grande quantité dans une enzyme spécialiséesgRNA du variant britannique lui permet d’ajuster son comportement face à desinterférons. Or, la production d'interférons est une réponse des cellules à desattaques bactériennes ou virales.
Pour rappel, la souche britannique ducoronavirus a été détectée au Royaume-Uni pour la première fois le 14 décembre.Elle est devenue très vite dominante dans plusieurs pays d'Europe.
En Algérie, l’Institut Pasteur a faitrécemment état de moins d’une dizaine decas confirmés, amenant les autorités à fermer les frontières et toutes lesvoies de communication, aériennes, maritimes et terrestres.