Le bureau du Conseil de la Nation, élargi aux chefs des groupesparlementaires et des  présidents des commissions permanentes devrait se réunirdimanche pour constater la vacance du poste de président, suite à la démission d’AbdelkaderBensalah, le 5 janvier pour des raisons de santé.

Cetteréunion devrait conduire à la deuxième étape de la procédure qui est la saisinede la Commission des Affaires juridiques et administratives qui doit élaborerson rapport sur la vacance du poste, qui sera présenté au cours d’une prochaine sessionplénière qui prendra acte de cette vacance avant l’ouverture de la fenêtre detir pour le dépôt des candidatures.

Etcomme de juste, la question de la succession cristallise en ce moment toutesles curiosités et toutes les spéculations quant à la personne qui occupera « leplateau » (l’équivalent du perchoir pour l’Assemblée).

SalahGoudjil, qui assure l’intérim depuis l’investiture de Bensalah en tant que chefd’Etat intérimaire, se verrait bien désigner par ses pairs pour terminer lemandat du président démissionnaire, reconduit le 29 décembre dernier.

Saufque le souhait de Salah Goudjil risque de butter sur la règle non-écrite quirégit en Algérie le partage des pouvoirs selon le fameux équilibre régional quise traduit actuellement par un président de la République, originaire de l’Ouest,un premier ministre de l’Est, unprésident de l’APN du Sud.

Sicette règle devait encore être de rigueur, le futur président du Conseil de lanation devrait être issu du centre du pays et la piste de Karim Younes, qui aprésidé le panel des consultations politiques dans le cadre de laprésidentielle du 12 décembre, reste la plus probable.  

Cela doit passer évidemment par son éventuelle désignation par le président de la République, comme membre du Conseil de la nation, dans le  cadre du tiers présidentiel.