Hachemi Djiar, qui a survécu au dernier renouvellement de la moitié des membres du tiers présidentiel au Conseil de la Nation, est la cible d’une protesta qui lui coûtera probablement sa place à la tête du tiers présidentiel du conseil de la nation.

Selon des membres du Conseil de la nation, Djiar s’est retrouvé et pour de bon en très mauvais termes avec la majorité d'entre eux, dont il s’est "autoproclamé chef de groupe pour la durée de son nouveau mandat".

En effet, chaque fois que cela l’arrange, il rétorque à ses collègues, partisans du vote pour le choix des membres appelés à présider au fonctionnement des structures de l’institution, avoir reçu "instruction d’en haut, sans présenter le moindre document écrit" indiquent nos sources.

C’est ainsi qu’il se trouve à nouveau chef du groupe du tiers présidentiel au sein duquel "il ne jouit d’aucune estime" surtout à présent qu’il a "manœuvré pour priver les dames dudit groupe du droit d’être représentées dans la composition du bureau et des commissions du conseil de la Nation".

Toutes les dames et un grand nombre de leurs collègues du tiers présidentiel se sont déclarés décidés à se pourvoir au niveau du chef de l’Etat afin qu’il les "débarrasse" de Hachemi Djiar dont ils "refusent le mandat de trop qu’il s’est octroyé à la tête du groupe et ordonne que tout accès de ses membres aux postes de responsabilité au sein de l’institution devra désormais passer à travers les urnes" soulignent les mêmes sources.