Le Conseil national économique, social et environnemental (Cnese) organise du 18 au 23 mai en cours, des rencontres-débats consacrées au suivi de la mise en oeuvre des recommandations issues de la conférence portant "plan de relance pour une économie nouvelle en Algérie", a annoncé lundi le Conseil dans un communiqué.
Ces rencontres-débats regrouperont les représentants des départements ministériels et institutions nationales, selon la même source qui ajoute que les participants procèderont, notamment, à l'examen de l'état d'avancement de la mise en oeuvre des recommandations avec ses déclinaisons opérationnelles inhérentes aux mesures d'urgence et de court terme à fin 2021, a précisé le Cnese.
Le président de la République avait chargé le Cnese d'assurer le rôle de médiateur entre le gouvernement et les opérateurs économiques en s'érigeant en cellule de veille pour le suivi de la mise en oeuvre des recommandations de la conférence nationale sur la relance socio-économique, rappelle la même source.
Pour rappel, la conférence sur la relance économique, organisée les 18 et 19 août 2020, au Centre international de presse Abdelatif Rahal, sous la présidence du chef de l'Etat, lui même avait réuni le gratin de l'économie nationale des universitaires et des partenaires sociaux pour poser les assises d'un nouveau paradigme économique et consacrer la rupture avec le modèle adossé depuis l'indépendance sur les revenus des hydrocarbures.
La conférence, pour rappel, s'est soldée par des propositions de recommandations qui devaient être affinées avec un mode d'emploi pour chaque secteur afin d'introduire à petites doses des réformes dans l'optique d'une nouvelle économie nationale diversifiée .
Mais force est de constater qu'une année après cette conférence présentée à grands renforts de publicité comme "fondatrice", la plupart de ses recommandations continuent de dormir paisiblement dans les tiroirs de l'Administration, laquelle continue d'exercer sa force d'inertie contre révolutionnaire.
Car en terme de changement dans le secteur économique et à défaut du Big Bang que la situation exige, nous avons juste assisté, de la part du Gouvernement, à des bidouillages à la petite semaine, très en deçà des éléments de rhétorique novatrice du président Tebboune.