C’est la principale résolution prise à l’issue de leur conclave tenu aujourd’hui au siège du RCD. Les représentants des partis politiques d’opposition ainsi que certains candidat déclarés à la présidentielle à l’image de Ahmed Benbitour et Sofiane Djilali, sont déterminés à faire pression sur le pouvoir pour «ouvrir» le scrutin du 17 avril.

Ils souhaitent obtenir des garanties de transparence pour s’engager dans la course à la magistrature suprême. Pour ce faire, ils ont retenu aujourd’hui le principe d’organiser «prochainement» des «actions de terrain». Le communiqué ayant sanctionné la rencontre ne précise cependant pas la nature de ces «actions politiques».

Les responsables des partis de l’opposition politique ont convenu également «d’approfondir» le dialogue avec tous les partis «attachés à la nécessité d’instaurer un État de droit et au respect de la Constitution et des libertés politiques». Le communiqué souligne en outre que «L’élection présidentielle du 17 avril prochain a été le point essentiel de notre débat. L’absence d’une bonne volonté d’organiser une élection transparente et honnête chez le pouvoir en place, nous oblige aussi à poursuivre notre travail commun en vue d’imposer les conditions nécessaires pour un scrutin libre et la mise en place des bases démocratiques pour un changement pacifique en Algérie".

Cela étant dit, les présidents du RCD, Mohcine Belabbas, du MSP, Abderrazak Makri, d’Ennahda, Mohamed Dhouibi, de Jil Jadid, Sofiane Djilali, de Fadjr El Djadid, Tahar Benbaïbeche et le candidat Ahmed Benbitour ont passé en revue la situation politique, économique et sociale du pays.

Une situation qualifiée de «très dangereuse», lit-on dans le communiqué. Les participants n’ont pas manqué de souligner qu’ils ont réussi à dépasser leurs idéologies pour se réunir autour d’un seul objectif et se disent déterminés à fournir d’avantage d’effort pour "unifier l’opposition et faire échouer les desseins du régime" .