Deux dépêches ont été diffusées, dimanche, par l'APS au sujet de l'audience accordée par le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, au président de l'Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV) , Zouaoui Benhamadi.

Dans la seconde dépêche revue et corrigée, l'APS supprime un passage dans lequel il était précisé que "ce premier contact a permis au ministre de s'enquérir des rôles et missions de l'Autorité de régulation de l'Audiovisuel" et remplacé par "la rencontre a permis au ministre de s’enquérir du travail et des actions menées par l’Autorité de Régulation de l’Audiovisuel".

A l'entame de la première dépêche, l'APS rapporte que "le ministre de la Communication assure de son soutien le président de l'ARAV" avant de le remplacer par "l'Autorité de Régulation de l’Audiovisuel (ARAV) doit pouvoir assumer ses responsabilités et ses missions, a déclaré le ministre de la Communication, Djamel Kaouane".

Ce cafouillage de l'APS mérite d'être relevé d'autant plus que dans le contexte actuel, marqué par cette affaire d'une chaîne de télévision privée pointée du doigt sur ce qui est appelé communément l'affaire de la caméra cachée de Rachid Boudjedra, l'ARAV est beaucoup plus  appelée à exercer ses missions donc nécessitant le soutien des pouvoirs publics pour le faire que pour la soutenir dans son immobilisme.