Un climat d’attente et d’angoisse règne parmi les dirigeants du PFLN, à propos de la situation actuelle de leur parti depuis le départ en congé de maladie du Dr Djamel Ould Abbès.
Ces responsables sont unanimes à reprocher au coordinateur actuel du parti d’avoir accepté, alors qu’il venait d’être investi de la charge de Président de l’Assemblée Populaire Nationale, celle de coordinateur de l’organe de gestion provisoire du parti pour laquelle il n’a ni charisme, ni savoir faire, ni expérience et sa nomination à ce poste est une forfaiture d’autant qu’il n’est même pas membre du Comité central ni membre du bureau politique, ce qui est contraire aux statuts du parti, affirment-ils.
En effet, l’article 36 des statuts du FLN indique qu’en cas de vacance du poste de secrétaire général, l’intérim doit être assuré par le membre le plus âgé du bureau politique. Une session extraordinaire du comité central doit alors se tenir dans un délai de 30 jours pour élire un nouveau secrétaire général parmi ses membres. Dans les deux cas de figure, l’actuel coordinateur ne pouvait et ne pourra prétendre à occuper ce poste.
Ils ont tous estimé que son maintien prolongé en tant que coordinateur sera préjudiciable au bon fonctionnement des structures du parti alors qu’il est à veille de la prochaine bataille de l’élection présidentielle.
En plus, le Président du Parti, Abdelaziz Bouteflika mérite d’être adoubé, pour l’élection présidentielle, par une vraie direction et non par une instance provisoire, soulignent-ils.