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Cheikh Arifi, indésirable en Grande Bretagne

27-06-2014 20:06  Khidr Ali

La Grande Bretagne a interdit l'entrée sur son territoire du prédicateur saoudien cheikh Mohamed Arifi, grand prêcheur de l'idéologie Wahabite connu pour ses positions hostiles au pouvoir syrien, a indiqué l’agence de presse britannique Reuters.

"Nous pouvons assurer que cheikh Mohamad Arifi ne peut être admis au Royaume Uni", a souligné un porte-parole du ministère des affaires étrangères britannique dans un communiqué, expliquant que son pays n’a pas à s’excuser du refus d’accueillir des personnes s’il croit qu’elles constituent une menace. Et de poursuivre : « la venue ici est une distinction que nous refusons d’accorder à ceux qui tentent de détruire nos valeurs communes ».

Cheikh Arifi qui ne cesse d’appeler au « jihad » contre le président syrien Bachar Al Assad a visité plusieurs fois la Grande Bretagne.

Un journal britannique a révélé cette semaine qu’il avait prêché dans une mosquée à Cardiff, fréquentée par trois Musulmans qui se sont rendus ultérieurement en Syrie.

Après cette décision d'interdiction d'entrée en Grande Bretagne, cheikh Arifi a indiqué sur son compte Twitter rejeter "les allégations des médias de droite selon lesquelles il a peut-être contribué dans l’extrémisme des trois musulmans nés en Grande Bretagne".

Il a écrit aussi qu’il "rejette farouchement les méthodes féroces" de l’organisation de l’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL).

Cheikh Arifi est un prédicateur très présent dans les télévisions saoudiennes où ses prêches d’obédience wahabite sont très suivis par d’innombrables téléspectateurs ( 5 millions d'adeptes sur Twitter) partisans de l'idéologie créée par Mohamed Abdelwahab.

Ses fatwas pour le "jihad" en Syrie, et non en Palestine, ont poussé des milliers de jeunes à déferler sur la Syrie provoquant  exactions, meurtres, vols, viols, massacres à grande échelle, destruction massive de l'infrastructure civile et militaire, exil de millions de syriens...

Ce prédicateur est aussi, malgré ses démentis, à l'origine de la fatwa du "jihad al-Niqah" (jihad sexuel) qui est la plus grande hérésie jamais constatée en terre musulmane.



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