La date de la campagne vaccinale contre la Covid-19 n'est pas encore fixée, a indiqué mardi, à la surprise générale, le ministre de la Santé, le Pr Abderrahmane Benbouzid, assurant néanmoins que "la vaccination commencera courant janvier selon les recommandations du président Tebboune"
On se souvient que le président Tebboune, alors en convalescence en Allemagne, avait instruit le Gouvernement de prendre les dispositions financières, humaines et logistiques pour lancer début janvier, la campagne de vaccination, selon un schéma qui devait être arrêté préalablement par le Conseil scientifique en charge du suivi de la pandémie.
Or nous sommes à la deuxième décade du mois de janvier et rien n'est encore décidé, comme l'a confirmée aujourd'hui le Pr Benbouzid, qui assure que "nous avons encore le temps" (sic). Des propos qui sonnent un peu comme un non sens en comparaison avec les autres pays, y compris en Afrique qui sont déjà largement engagés dans une course contre la montre pour vacciner massivement.
La semaine dernière déjà, le Pr Fourar avait déclaré à la radio que la vaccination devait commencer mercredi dernier, une déclaration vite recadrée par le ministère de la Santé pour démentir l'information et assurer que "le public sera informé en temps utile du démarrage de la campagne".
Ces couacs dans la communication gouvernementale sont, à l'évidence, le symptôme de problèmes de la mise en branle de la campagne vaccinale, alors que le mois de janvier tire à sa fin.
Pour rappel, l'Algérie, via l'Institut Pasteur Algérie (IPA) a conclu un accord avec un laboratoire russe pour l'acquisition d'un premier lot de 500.000 doses du vaccin Spoutnik5, pendant que des négociations sont en cours avec d'autres partenaires pour l'achat d'autres lots.
Question: pourquoi ce retard à l'allumage ?